Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
IntoxMardi 13 Octobre 2015 - 11:00 S’il est un conseil que l’on doit donner à toutes celles et tous ceux qui vont sur le Web quérir des informations concernant la réforme de nos institutions par voie référendaire, ou échanger sur ce même sujet avec leurs compatriotes, c’est bien celui de se méfier doublement : d’abord des rumeurs, des suppositions, des allégations qui enflent au fil des jours et dont le bien-fondé apparait plus que douteux ; ensuite des réponses qu’ils sont imprudemment tentés d’apporter à ces messages et qui font aussitôt le tour de la « toile ». Mieux vaut en effet le savoir, l’intox par voie électronique est l’une des armes politiques les plus couramment utilisées de nos jours. Elle permet à ceux qui n’ont aucune assise populaire, aucune légitimité politique de donner l’impression qu’ils jouent un rôle sur la scène nationale. Et comme les moyens de communication ne cessent de se multiplier, abolissant l’espace et le temps, elle fournit des armes redoutables aux partisans des différents camps qui s’affrontent dans le but de détruire ou de déstabiliser leurs adversaires. Le moment viendra, soyons en sûrs, où l’excès même de ces joutes sur le réseau électronique mondial provoquera une salutaire remise en ordre dans ce domaine ; nous en avons ces temps-ci une première preuve avec les dispositions que prennent les États pour se protéger contre le danger que présente l’exploitation du « Net » par les mouvements extrémistes. Et l’on peut tenir pour certain que tôt ou tard cette première et salutaire réaction génèrera des dispositifs légaux et judiciaires qui permettront de lutter contre les dérives engendrées par les nouvelles techniques de la communication. En attendant nous ne saurions trop conseiller à nos lecteurs de prendre, comme on dit dans le langage populaire, des pincettes lorsqu’ils parcourent les sites qui prétendent diffuser des informations puisées à bonne source. Aujourd’hui plus encore qu’hier, le métier d’informer est fondé sur la recherche, par les professionnels, de la véracité des faits ou des propos qu’ils relaient vers les lecteurs, les auditeurs, les téléspectateurs. Dans le monde très ouvert où nous vivons n’est pas journaliste qui veut, mieux vaut le savoir !
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