Opinion
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Point final ?Mardi 27 Octobre 2015 - 17:57 La cause, comme on dit, est entendue : les Congolais ont bien adopté la nouvelle Constitution que leur proposait la plus haute autorité de la République, le président Denis Sassou N’Guesso. Et cela sans discussion possible puisque, d’une part, le « oui » l’a emporté largement sur le « non » et d’autre part la mobilisation populaire a été nettement plus forte que prévue. Ce constat étant fait que va-t-il se passer maintenant ? D’abord, bien sûr, la diffusion détaillée des résultats qui suscitera une émotion certaine dans les dix départements que compte le Congo puisque la mise en application de la nouvelle Constitution nous permettra de franchir un pas décisif sur la voie de la démocratie participative. Ensuite, et très logiquement, la préparation des grands scrutins qui marqueront l’entrée en vigueur du Texte fondamental que la majorité de nos concitoyens vient d’approuver, avec en tête de liste l’élection présidentielle qui devrait suivre rapidement. Enfin, mais de façon beaucoup plus discrète, une redistribution des cartes sur la table du jeu politique qui provoquera l’émergence progressive d’une nouvelle génération de leaders aussi bien dans la majorité présidentielle que dans l’opposition, la vraie et non la radicale qui aura du mal à se frayer une place sur l’échiquier étant donné les positions extrêmes qu’elle a commis l’erreur d’adopter lors de ce Référendum. Ajoutons à ce qui précède qu’un autre changement majeur, mais beaucoup plus discret se produira dans les semaines à venir avec la reconnaissance du bien-fondé de la réforme constitutionnelle par ceux qui, au sein de la communauté internationale, ont commis l’erreur de soutenir directement ou indirectement les « radicaux ». Pour qui décrypte les propos tenus ces dernières heures sur l’un ou l’autre des médias audiovisuels des puissances concernées, la France tout particulièrement, il ne fait aucun doute que la page est tournée et bien tournée. Que ceux qui en doutent réécoutent donc les propos aussi absurdes que décalés tenus vendredi dernier par la députée Elisabeth Guigou sur Radio France Internationale et ceux très réalistes tenus mardi sur cette même antenne par le sénateur Jean-Marie Bockel. Point final ? Non début d’une nouvelle aventure qui nous réservera sans doute bien des surprises.
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