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Peut-on renier le vote des Congolais ?Mercredi 28 Octobre 2015 - 12:16 Les Congolais étaient appelés aux urnes dimanche pour se prononcer sur le projet de nouvelle Loi fondamentale qui leur était soumis. Ce rendez-vous électoral a été perturbé par une partie de l’opposition qui a occasionné des violences dans certains quartiers de Brazzaville et de Pointe-Noire, les deux principales villes du Congo, quatre jours avant le scrutin. En dépit de la psychose que ces incidents ont provoquée, les Congolais ont dignement rempli leur office en se rendant aux urnes. Il a été observé de la réticence dans les zones frondeuses, mais ce n’était pas le cas pour une grande partie du territoire national où les opérations électorales se sont déroulées dans le calme. Le calme a été aussi la tendance générale dans le pays puisque les violences redoutées la veille n’ont pas eu lieu. Doit-on, dans ces conditions, apprécier à leur juste valeur les résultats publiés par le ministre de l’Intérieur ou, au contraire, créer le doute dans le chef des électeurs ? D’après ces résultats, le « Oui » l’a emporté à 92 % contre 7% pour le « Non », ce qui était du reste prévisible puisque l’opposition radicale avait appelé au boycott de tout le processus électoral, depuis les opérations de révision des listes électorales jusqu’au déroulement du scrutin. Dans un communiqué publié le 27 octobre, la présidence française dit « prendre note de ces résultats » ajoutant qu’ils ne permettent pas, au regard des conditions de l’organisation du référendum, de les apprécier « en terme de participation ». Mais ce qu’il faut retenir c’est que les Congolais qui ont placé leur bulletin dans l’urne doivent être respectés dans leur choix. En effet, tant que les acteurs politiques, au lieu de trouver un cadre de concertation adéquat se morfondent dans des querelles de positionnement, c’est le pays et le peuple qui se trouvent pris en otage. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |