Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fin mot du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Et si …Samedi 7 Novembre 2015 - 11:00 Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’au delà des apparences, l’opposition congolaise est aujourd’hui profondément divisée. En effet, le radicalisme de celles et ceux qui ont commis des fautes graves tout au long de la campagne du Référendum ne peut que s’aggraver, alors que la modération des vrais républicains, qui ont appelé les citoyens à voter « non » sans pour autant recourir à la violence, leur vaut désormais respect et considération. Pour dire les choses crûment, il ne faudra pas attendre bien longtemps pour voir la faille ainsi créée au sein de l’opposition s’élargir démesurément. Dans un tel contexte que peut-il, que va-t-il se passer ? Très probablement ceci qui changera la position des pièces sur l’échiquier politique. La Constitution du 06 novembre 2015 réservant un statut officiel à l’opposition, une loi sera votée rapidement par le Parlement qui définira les pouvoirs et les obligations de celle-ci. Selon toute vraisemblance, cette loi prévoira que les partis ou formations politiques devront à l’avenir prouver leur représentativité au sein de la communauté nationale s’ils veulent bénéficier des avantages que celle-ci instaurera. Alors s’effondrera comme un château de cartes l’édifice, dépourvu de toute légitimité puisque n’ayant aucune base populaire, qui occupa le terrain lors de la campagne référendaire grâce essentiellement à l’appui des médias étrangers et à l’agitation d’une diaspora totalement déconnectée du peuple congolais. Deux voies s’ouvriront à ce moment sur la route qui mène à la formation du futur gouvernement de la République. La première, classique, débouchera sur la constitution d’un exécutif représentatif de la seule majorité présidentielle, autrement dit du Parti congolais du travail et de ses alliés traditionnels. La seconde verra surgir de l’apparent désordre actuel un gouvernement d’unité nationale au sein duquel l’opposition républicaine se verra confier des responsabilités aussi réelles qu’importantes. À l’heure où s’écrivent ces lignes, rien n’est joué. Mais s’il est un conseil à donner aux tenants de l’opposition républicaine modérée, c’est bien celui de se préparer activement aux deux schémas esquissés ci-dessus. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |



















