Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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MessageMardi 15 Décembre 2015 - 11:55 Le président de la République ayant indiqué récemment qu’il informerait avant la fin de cette année le peuple congolais sur les modalités pratiques de l’entrée en vigueur de la Constitution adoptée par référendum le 25 octobre, nous devons nous attendre à tout moment à ce qu’il lève le voile sur les évènements à venir. Le fera-t-il en s’adressant directement à la nation, ou préfèrera-t-il parler devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès ? Nul ne le sait présentement, mais ce que l’on peut d’ores et déjà tenir pour acquis est le fait qu’il s’exprimera en termes très concrets qui mettront fin aux spéculations qui agitent depuis des semaines la classe politique. Au cœur des annonces devrait en bonne logique figurer le calendrier des actes qui scanderont la mise en application de la nouvelle Constitution : élection présidentielle, désignation du Premier ministre et formation du nouveau gouvernement, élections législatives et sénatoriales, mise en place des conseils consultatifs, etc. Ce qui fera à coup sûr de l’année 2016 une année charnière dans l’Histoire de notre pays. Il convient d’ajouter à ce qui précède que si l’intervention du chef de l’Etat est attendue avec impatience par les citoyens congolais, elle l’est aussi par la communauté internationale qui souhaite avoir rapidement la confirmation que le Congo demeurera dans les années à venir un pays stable, dynamique, doté d’institutions modernes et donc capable de poursuivre la tâche qui lui a été confiée d’aider à la restauration de la paix en Centrafrique. La page du référendum ayant été tournée sans dommages majeurs contrairement aux prédictions des oiseaux de mauvais augure qui s’agitaient sur la scène médiatique il importe désormais, pour nos partenaires extérieurs, que les nouvelles institutions soient mises en place le plus rapidement possible. Cette attente est d’autant plus forte qu’en dépit des troubles qui agitent certaines de ses composantes – Nord et Sud Kivu en République démocratique du Congo, République centrafricaine, pourtours du lac Tchad, frontières entre le Cameroun et le Nigéria – l’Afrique centrale dans son ensemble est perçue de plus en plus comme une terre d’avenir. Et comme Brazzaville se trouve au centre de l’ immense Bassin du Congo rien n’est plus important, aux yeux de beaucoup, que l’entrée en vigueur rapide de la nouvelle République.
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