Opinion

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2015 (2)

Lundi 28 Décembre 2015 - 16:46

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Le deuxième poste du bilan sommaire que nous croyons utile de dresser en ces derniers jours de l’année 2015 concerne la diversification de notre économie.

Pourvu, en effet, d’institutions bien adaptées aux réalités du temps présent grâce à la nouvelle Constitution et débarrassé du fardeau très lourd que constituait l’absence de grandes infrastructures de communication sur toute l’étendue du territoire national, le Congo a aujourd’hui la capacité de mettre en valeur par lui-même les ressources dont la nature l’a abondamment pourvu. Il peut, enfin, équilibrer son économie par une exploitation rationnelle et diversifiée de son agriculture, de ses gisements de matières premières, de ses ressources halieutiques, de ses immenses forêts. Pour dire les choses de façon plus brutale, il a la capacité de rompre le corset pétrolier et gazier qui l’empêchait jusqu’à présent de multiplier ses activités productrices et par conséquent son commerce intérieur.

Le programme dit du « Chemin d’avenir », qui nous a permis de surmonter ces handicaps l’un après l’autre, ayant atteint ses objectifs, le temps est venu en bonne logique de définir et d’appliquer une politique centrée sur la mise en valeur de nos richesses naturelles, sur le développement des échanges intérieurs et extérieurs, sur la multiplication des services de toute nature qui structurent désormais les économies développées. Si l’acquis des dernières années, et tout spécialement de l’année 2015 qui s’achève, se trouve ainsi pris en compte par l’Etat avec la définition d’un programme ambitieux que fera appliquer la future équipe ministérielle, notre pays franchira une étape décisive sur la voie de son émergence.

Ce changement sera d’autant plus spectaculaire qu’il s’accompagnera inévitablement de l’affirmation, au sein de la société congolaise, d’une classe moyenne dont les ressources et le confort ne dépendront pas de l’Etat et de ses administrations nationales ou locales. Au système concentré et quelque peu fermé dans lequel nous vivions depuis des décennies se substituera ainsi un système ouvert, décentralisé, dynamique où l’individu, qu’il soit homme ou femme, pourra se faire une place dans la société à la force du poignet et non plus grâce à l’appui de réseaux plus ou moins proches de la puissance publique et du pouvoir (à suivre).

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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