Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Bonne année !Dimanche 3 Janvier 2016 - 12:30 Le président de la République l’a dit et répété avec force le 31décembre, l’année 2016 ne sera pas une année facile. Impactée durement par l’effondrement des cours du pétrole, l’économie congolaise va, en effet, devoir se restructurer afin que les ressources publiques ne dépendent plus, ou presque, de la seule vente des hydrocarbures sur les marchés mondiaux. S’effectuant alors même que se mettent en place les institutions de la Nouvelle République par la voie d’élections libres et transparentes, cette mutation devra être menée avec prudence, sagesse, pragmatisme afin d’éviter les tensions internes que tant de nations connaissent aujourd’hui, en Afrique et ailleurs. S’il est vrai que la capacité de nos futurs gouvernants à gérer un tel changement sera mise à rude épreuve il l’est tout autant, sinon plus, que chaque citoyen, à la place qui est la sienne, devra assumer sa propre part du fardeau collectif : d’abord, bien sûr, en gardant son calme et en n’exigeant pas de la puissance publique plus que ce qu’elle peut donner en ce temps de crise ; ensuite, en contribuant, avec les moyens plus ou moins grands dont chacun dispose, à la modernisation de notre économie par la création d’emplois, la formation des hommes, le développement d’entreprises ou de services; enfin, en obtenant de la classe politique qu’elle cesse de se répandre en bavardages stériles et participe activement à l’émergence de cette nouvelle économie. Le Congo a suffisamment démontré, au cours des quinze dernières années, sa capacité de rebond pour que l’appel lancé jeudi soir à la nation par Denis Sassou N’Guesso quatre heures tout juste avant que retentissent les douze coups de minuit, soit entendu, partagé, devienne en quelque sorte la boussole de l’année 2016 pour le peuple congolais. Quelles que soient les convictions personnelles de celles et ceux qui ont la capacité de jouer un rôle dans l’écriture de cette nouvelle page de notre Histoire, l’enjeu est tel que nul ne doit, nul ne peut se soustraire à ses responsabilités. Telle est en tout cas notre conviction. En attendant de voir si les évènements à venir confirment ou infirment ce pronostic nous souhaitons une bonne et heureuse année à ceux qui lisent chaque matin ce quotidien. Que 2016 leur apporte tout ce dont ils rêvent et leur permette d’aider le Congo à poursuivre sa longue marche vers le progrès.
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