Opinion
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CandidaturesDimanche 3 Janvier 2016 - 14:00 La quatrième élection présidentielle que le Congo va organiser en un quart de siècle de démocratie pluraliste est fixée au 20 mars pour ce qui est du premier tour. Combien et quelle est la nature des candidatures qui se prononceront à cette occasion ? Assistera-t-on à une avalanche d’annonces chez les jeunes ? Les femmes inonderont-elles les places publiques d’affiches ? En tout état de cause, les candidats-présidents devront se livrer à un marathon de dix semaines sur l’ensemble du territoire national. Pour organiser leurs partisans, approcher les potentiels électeurs, les mobiliser ensuite au cours de la campagne électorale qui s’achèvera, en principe, le 18 mars à minuit. Dix semaines de vérité ! Si cela se confirme, il se pourrait donc que le chef de l’Etat retrouve sur son chemin certains de ses adversaires de la dernière présidentielle de 2009. Parmi ceux-ci, citons Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou. Le député Upads de la première circonscription électorale de Sibiti, dans la Lékoumou, dont on sait la relation complexe avec son parti pourrait sans doute porter l’écharpe de sa propre association politique, la Chaîne. Un autre ancien candidat qui pourrait s’engager dans la course est Anguios Nganguia-Engambé, président du PAR-Mâ. Justement l’IDC et le FROCAD ? Comment les dirigeants de ces deux plateformes de l’opposition entendent-ils se positionner dans le processus en cours ? Certains parmi d’entre eux ont déjà donné de la voix en qualifiant de « coup de folie », le calendrier dévoilé par le gouvernement. En revanche, d’autres, qui ne souhaitent pas voir un boulevard électoral se créer en faveur de leurs adversaires comptent concourir. Après l’annonce de la création d’une Commission nationale électorale indépendante et l’introduction du bulletin unique, les observateurs estiment que l’IDC et le FROCAD qui en avaient fait leur cheval de bataille pour l’amélioration de la gouvernance électorale, ne pourraient plus longtemps justifier leur refus de se prêter à la sanction des urnes. Les regards se tournent ainsi vers les têtes d’affiche de ces deux groupements : Pascal Tsaty-Mabiala et Mathias Dzon pour le compte du FROCAD, ou de leurs propres formations politiques (UPADS et UPRN-ARD). Le président de l’UPRN-ARD était candidat en 2009. Guy-Brice Parfait Kolélas, André Okombi Salissa, Charles Zacharie Bowao, pour le compte de l’IDC ou de leurs partis repestifs. Gankama N'Siah Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |