Qui et pourquoi ?

Qui diffuse des informations fausses concernant les activités de notre groupe de presse en France ? Et pourquoi ces mêmes informations sont-elles relayées complaisamment par des médias confidentiels dont l’inclination pour le ragot est connue ?

Telles sont les deux questions qui surgissent de la lecture de l’ « information » que La Lettre du Continent a diffusée le 13 janvier à propos d’un prétendu redressement fiscal qui frapperait la Librairie-Galerie Congo de Paris. Bourrée d’erreurs, dont nous demandons bien évidemment la rectification immédiate (1), une telle « information » ne peut avoir été fournie à un tel média sans arrière-pensée. Il faut donc démasquer la, ou les personnes qui se trouvent à l’origine de cette agression, mais aussi réfléchir aux raisons qui l’ont provoquée. Et c’est à cette tâche que nous allons-nous attacher dans les semaines à venir.

Sans anticiper sur les résultats de cette enquête nous pouvons dire, dès à présent et sans risque de nous tromper, que la cible de cette attaque dépasse certainement de très loin le groupe de presse que nous avons constitué au Congo ces vingt dernières années. Certes, celui-ci est devenu incontournable dans la sphère médiatique africaine où son influence s’affermit d’année en année, mais l’on voit mal qui peut être gêné par le développement de ces activités dans le domaine de la communication et plus généralement de la culture.

De cette réflexion nait, par conséquent et tout naturellement, l’idée qu’au-delà de nous c’est le Congo lui-même qui est visé. Le Congo qui vient de franchir une nouvelle étape dans sa marche vers la démocratie, qui s’apprête à mettre en place ses nouvelles institutions, qui s’impose comme l’un des pays plus stables sinon même le plus stable de l’Afrique centrale, qui se prépare à jouer un rôle clé dans le processus d’intégration régionale d’où surgira l’une des communautés les plus dynamiques du continent. S’inscrivant dans la longue liste des actions entreprises en France pour déconsidérer notre pays et ceux qui le défendent becs et ongles la diffamation n’est pas autre chose qu’une arme de guerre.

Il va de soi que l’agression déguisée dont nous sommes l’objet ne changera rien, strictement rien, à la lutte que nous menons depuis des années contre la désinformation dont est l’objet notre pays. Les lecteurs de ce quotidien peuvent donc dormir sur leurs deux oreilles.

1. Voir en page 3 l’ « information » publiée par La Lettre du Continent et le Droit de réponse que nous venons d’adresser à ce média.