Opinion
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L’essentielJeudi 21 Janvier 2016 - 13:20 La tentation sera évidemment forte, dans les semaines à venir, de concentrer le débat public sur la seule personne des candidats ou des candidates à la Magistrature suprême en oubliant l’essentiel qui est la poursuite de notre longue marche vers le progrès. Et c’est pourquoi, au moment où démarre le processus qui doit aboutir, le 20 mars prochain, au premier tour de l’élection présidentielle, il n’est pas inutile de rappeler que la campagne qui débute ne devra en aucun cas paralyser la société congolaise, rendre attentistes les investisseurs, endormir les administrations, bref aggraver les difficultés auxquelles le pays se heurte dans le moment présent. Ce message devrait, selon nous, être délivré à haute et intelligible voix par les plus hautes autorités de la République, mais également par toux ceux qui, à un titre ou à un autre, exercent des responsabilités dans notre pays. Car la tentation est forte pour beaucoup, aujourd’hui, de mettre leurs activités en sourdine jusqu’à ce que l’on sache qui sortira vainqueur de la compétition qui s’engage et, plus encore, que l’on voit si la campagne électorale se déroulera dans le calme, la sérénité, sans mettre en péril la stabilité du Congo. Nous sommes bien placés pour le dire, nous qui sommes en permanence sur le terrain afin d’observer et de rendre compte du déroulement de cette grande opération. Ajoutons à ce qui précède qu’un tel conseil apparait d’autant plus justifié que la communauté internationale observe avec une grande attention ce qui se passe chez nous. Perçu comme l’un des pays les plus sûrs de l’Afrique centrale, mais aussi comme l’un des piliers de la sécurité sous-régionale, le Congo ne saurait s’endormir, ne fut-ce que quelques semaines, alors que tout autour de lui ne cessent de s’aggraver les tensions et les incertitudes. Démontrer que l’on peut tout à la fois conduire un processus aussi complexe que celui de l’élection présidentielle tout en poursuivant sans ralentir notre marche en avant et tout en respectant nos engagements extérieurs est le premier devoir qui s’impose à chacun de nous. Puisse ce message de bon sens être entendu par ceux auxquels il s’adresse.
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