Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Mise en gardeMercredi 3 Février 2016 - 10:11 S’il est vrai que la campagne pour les présidentielles débute chez nous dans le calme et que, selon toute vraisemblance, elle ira jusqu’à son terme sans qu’aucun évènement notable vienne la perturber il ne l’est pas que hors de notre pays, en France tout particulièrement, elle se déroulera dans un climat serein. Plus que jamais, en effet, de petits groupes d’opposants se montrent décidés à provoquer par tous les moyens possibles et imaginables des incidents dans la rue afin de projeter du Congo l’image d’une nation misérable, divisée, peu encline à la démocratie, gérée par des autocrates. Ce qui s’est produit par deux fois à Paris à l’approche du référendum constitutionnel, lorsque ces mêmes petits groupes s’en sont pris à notre ambassade, peut se reproduire dans les semaines à venir. Mieux vaut le savoir et prendre les mesures qui s’imposent avant que ces agressions, physiques ou verbales, ne soient amplifiées par les médias publics et privés qui s’emploient à projeter de l’Afrique, et pas seulement du Congo, l’image d’un continent qui, pour reprendre la formule malheureuse de l’ancien Président Nicolas Sarkozy, « n’est pas encore entré dans l’Histoire ». Dans le même temps où se met en place, ici et sur toute l’étendue de notre territoire, le dispositif qui doit permettre aux citoyens congolais de se prononcer en toute liberté le 20 mars, il convient de porter la plus grande attention à l’image que le scrutin présidentiel projettera de notre jeune démocratie. Dans le monde très ouvert où nous vivons la désinformation, le mensonge, la manipulation médiatique prennent, en effet, une dimension inquiétante; et comme les dirigeants des pays amis ont souvent du mal à décrypter le vrai du faux, les conséquences diplomatiques du travestissement de la réalité par des esprits pervers peuvent s’avérer désastreuses. La diaspora congolaise, qui est aussi nombreuse que diverse et que ne représentent nullement les agités prétendant parler en son nom, devrait, à notre sens du moins, être tenue informée par tous les moyens disponibles de la campagne qui se déroulera à quelque six mille kilomètres de là. Et bien sûr être invitée simultanément à déposer son bulletin dans l’urne le jour venu. Soyons en certains, elle n’attend que cela dans sa très grande majorité.
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |