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Mardi 5 Juillet 2016 - 18:18

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Plus les jours passent  plus il se confirme que contrairement aux diagnostics pessimistes formulés par certains observateurs, le Congo s'impose au plan international comme l'un des pays les plus sûrs et donc les plus attirants de l'Afrique centrale. En témoignent, bien sûr, les relations de confiance qui se nouent avec de nombreux pays, à commencer par la Chine qui réserve un accueil particulièrement chaleureux à la délégation congolaise que conduit Denis Sassou N'Guesso ; en témoigne également et tout autant l'intérêt croissant que portent à l'économie congolaise des entreprises venues des cinq continents qui ont manifestement compris qu'en s'établissant chez nous elles s'ouvriront les portes du Bassin du Congo, autrement dit noueront des relations étroites et fructueuses avec l'une des communautés les plus prometteuses de l'Afrique.

Ce constat est d'autant plus intéressant que  les difficultés internes générées par la chute brutale des cours du pétrole sur les marchés mondiaux n'ont modifié en rien l'intérêt que suscite le Congo dans les milieux de la finance et du commerce international comme on pouvait le craindre et comme le prédisaient d’ailleurs les oiseaux de mauvais augure. Tout indique en réalité que les dirigeants des puissants groupes concernés parient maintenant sur la résolution rapide de ce problème et, plus encore, sur la diversification de notre économie. La preuve nous est ainsi donnée, s'il en fallait une, que la stratégie conduite dans le cours des deux dernières décennies pour équiper le Congo en grandes infrastructures commence à produire les fruits attendus.

Dans un pareil contexte il reste à convaincre l'homme de la rue, autrement dit le citoyen lambda, qu'il a tout à gagner à l'ouverture de notre pays vers le monde extérieur et que, par conséquent, il doit jouer lui-même, à son échelle, la carte du développement durable. Si, en effet, l'artisanat, le commerce de proximité, la petite industrie, les services s'organisent pour profiter du mouvement en avant qui se dessine la création d'emplois qui en résultera résoudra très vite le problème auquel se heurtent toutes les jeunes démocraties. Et la "rupture", qui est pour l'instant un slogan, deviendra une réalité dont chacun à sa place tirera profit.

L'enjeu, convenons-en, est considérable pour chacun de nous.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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