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Mardi 11 Octobre 2016 - 18:55

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Personne ne connaît encore la date à laquelle seront convoqués les citoyens congolais pour élire  les hommes et les femmes qui les représenteront dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale tout au long des cinq prochaines années. Mais la date butoir fixée par la Constitution de la Nouvelle République pour ce scrutin majeur étant le mois de juillet 2017, il reste fort peu de temps aux partis politiques pour s’organiser en vue de cette nouvelle et décisive joute électorale.

Si l’on y réfléchit bien l’enjeu de la bataille qui s’approche maintenant à grands pas est double :

  1. Côté majorité il réside dans la capacité, ou la volonté, des dirigeants du puissant Parti congolais du travail, le PCT, de rénover leur formation afin de l’adapter aux défis de ce temps et, surtout, de répondre aux attentes des nouvelles générations de citoyens appelées à déposer leurs bulletins dans l’urne. Entre ceux ou celles qui ne veulent pas changer de l’intérieur un parti qui gouverne le Congo depuis des décennies et ceux ou celles qui, au contraire, oeuvrent pour modifier en profondeur son mode de gouvernance il y a deux conceptions de la politique entre lesquelles la principale formation politique de notre pays va devoir se prononcer. Et le débat s’annonce chaud comme le montre la publication du livre du Maire de Brazzaville, Hughes Ngouélondélé, dont les affiches couvrent depuis peu les murs de la capitale.

   2. Côté opposition le débat à venir s’annonce tout aussi stratégique, sinon même plus, car la Constitution de la Nouvelle République confère un statut officiel au parti ou à la coalition de partis qui s’imposeront lors des prochaines élections législatives ; et, par voie de conséquence elle leur garantit des moyens, octroyés par la République, sans commune mesure avec ceux dont ils disposent aujourd’hui. Alors que, jusqu’à présent, l’opposition était morcelée de telle façon que son influence demeurait faible elle a toutes les chances, si elle s’organise en vue du grand scrutin à venir, de devenir un véritable acteur sur la scène politique congolaise ; mais pour cela elle doit mettre fin aux divergences artificielles qui la gangrènent. Autant dire que les semaines et les mois qui précèderont les élections législatives seront déterminantes.

Voyons donc comment la majorité et ses adversaires de l’opposition vont s’y prendre pour surmonter leurs divisions internes et se donner ainsi les moyens de l’emporter lors des législatives.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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