Opinion

  • Éditorial

Questions

Lundi 21 Novembre 2016 - 10:47

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Les résultats du premier tour de la "primaire" qui s'est déroulée en France dimanche au sein de l'opposition et qui a vu surgir en tête du peloton des sept candidats en lice l'ancien Premier ministre François Fillon nourrissent très logiquement les spéculations les plus diverses. Mais il en va de même au sein de la majorité, où nul ne sait encore si le président de la République, François Hollande, briguera un nouveau mandat et si un outsider tel que son ancien  bras droit Emmanuel Macron l'emportera lors de la prochaine présidentielle.

Les analyses des observateurs de la scène politique française tout comme les sondages réalisés par les organismes spécialisés ayant une fois de plus montré leur incapacité à prévoir l'avenir, mieux vaut éviter de se lancer dans des spéculations qui pourraient s'avérer fausses demain. Le peuple français se chargera le moment venu de décider en toute liberté.

Ceci étant dit, la prudence qui s'impose dans l'observation de la joute électorale se déroulant actuellement en France n'interdit nullement de s'interroger sur la politique extérieure que suivra pendant les cinq prochaines années l'homme que ses concitoyens installeront à la tête de l'Etat français. Trop d'erreurs ont été commises, en effet, depuis dix ans par les locataires successifs de l'Elysée pour que l'on ne pose pas dès à présent cette question fondamentale et celles qui en découlent, avec, bien sûr, une attention particulière pour la relation que le vainqueur de la prochaine élection présidentielle entretiendra avec l'Afrique.

La France redeviendra-t-elle pour notre continent un partenaire attentif, sûr, décidé à accompagner son émergence autrement qu'en paroles ? Ecoutera-t-elle mieux qu'elle ne l'a fait ces dernières années les avis et les conseils que lui donnaient les dirigeants africains ? Prendra-t-elle la tête du groupe de nations qui travaille aujourd'hui à donner à l'Afrique la place qui devrait être la sienne dans la gouvernance mondiale ? Incitera-t-elle ses grands investisseurs à accompagner la marche en avant du continent ? Cessera-t-elle enfin de se présenter comme un modèle dans la gestion des affaires publiques ?

Voyons si ces questions essentielles recevront un début de réponse dans les semaines à venir et qui osera s'en saisir.

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 8/5/2025 | Traque !
▶ 8/5/2025 | Pour les mêmes causes
▶ 6/5/2025 | Expertise nationale
▶ 5/5/2025 | Report
▶ 3/5/2025 | Espace Nkeni-Alima
▶ 29/4/2025 | Propriété intellectuelle
▶ 28/4/2025 | Pays de l’Est
▶ 26/4/2025 | À « balles réelles » !