Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
PaixMercredi 14 Décembre 2016 - 19:18 Alors que dans quelques jours, quelques heures à peine, prendra fin le mandat du président Joseph Kabila disons ici l’espoir, qui est celui des Congolais des deux rives, de voir la République démocratique du Congo franchir cette étape dans la paix et la sérénité. Présents à Kinshasa depuis plusieurs années, nous sommes en effet bien placés, nous journalistes, pour constater que ce désir est partagé par une très large majorité dans ce pays frère et que les dissensions politiques ayant marqué l’approche de cet évènement n’ont en rien diminué cette aspiration légitime. Oui les Congolais de la rive gauche veulent vivre en paix avec eux-mêmes, oui ils craignent que le désordre s’installe à nouveau dans leur pays, oui ils attendent de leurs dirigeants que ceux-ci fassent preuve de sagesse, oui ils ont conscience qu’une étincelle peut à tout instant bouter le feu dans leur cité, oui ils ont les yeux grand-ouverts sur l’enjeu que représente pour eux et leurs enfants la concorde ou la discorde qui marqueront les temps à venir, oui ils veulent vivre libres. Nous qui avons subi, de ce côté-ci du fleuve, les terribles dégâts humains et matériels que provoque inévitablement le recours à la violence individuelle ou collective nous savons combien sont profondes et durables les blessures ouvertes par les guerres civiles. Et forts de l’expérience tragique que nous avons vécue il y a un peu moins de vingt ans nous pouvons dire à ceux qui sont aujourd’hui tentés d’utiliser des armes pour se faire entendre à Kinshasa et ailleurs qu’ils seront jugés durement par l’Histoire si par malheur ils en venaient à de telles extrémités. Il est possible de résoudre de façon pacifique les problèmes de gouvernance qui se posent aujourd’hui à la RDC. Et nombreux sont les hommes ou les institutions qui s’y emploient avec abnégation comme notre propre président, Denis Sassou N’Guesso, comme les plus hauts dignitaires de l’Eglise catholique, comme les représentants des grandes organisations internationales. Puisse leur voix, la voix de la sagesse, être entendue afin que le 19 décembre la vie continue sans drame à Kinshasa et sur toute l’étendue du vaste territoire congolais. Il n’est aucun problème que l’homme, s’il est raisonnable, ne puisse résoudre de façon pacifique. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |