Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
Bilan 2016 (1)Lundi 26 Décembre 2016 - 16:56 Parce que cette semaine est la dernière de l'année 2016 et parce que l'année 2017 sera marquée d’un sceau indélébile par les évènements de toute nature qui ont illustré les douze derniers mois, il n'est pas inutile d'en dresser un premier bilan. Sans entrer, bien sûr dans le détail, ce que feront demain les historiens, mais en centrant notre regard sur les trois domaines suivants : la gouvernance intérieure du Congo, l'évolution de notre économie et par voie de conséquence celle de la société congolaise, la politique extérieure. Premier volet donc de ce bilan, la gouvernance. 2015 avait été marquée par le changement de la Constitution, 2016 l'a été par la mise en place des institutions de la nouvelle République. Avec l'élection, tout d'abord, du chef de l'Etat pour un mandat de cinq ans, puis la désignation du premier Premier ministre de cette République et la formation du gouvernement qui l'ont aussitôt suivie, enfin par la préparation des élections législatives qui renouvelleront la chambre basse du Parlement dans les sept prochains mois. De ce long et délicat processus est née, quoi que l'on dise ici ou là, une démocratie apaisée avec une opposition qui a finalement décidé de jouer le jeu après en avoir contesté les règles et qui se regroupe progressivement en vue des échéances électorales à venir, avec aussi une majorité toujours rassemblée autour du Parti Congolais du travail mais qui se pose sérieusement la question de sa modernisation face aux défis des temps à venir. Vu de Sirius où sont écrites ces lignes le Congo a accompli la marche vers le progrès que lui proposait sa plus haute autorité et c'est une bonne, une très bonne chose. Dans ce contexte apaisé, un problème demeure cependant non résolu, du moins pour l'instant : celui de la sécurité intérieure qui, certes, est assurée sur la plus grande partie du territoire, mais que continue de soulever la cavale meurtrière du "Pasteur Ntoumi" dans le département du Pool. En réveillant les vieux démons de l'ethnicisme et, plus encore, de l'extrémisme religieux, cette dérive fait peser sur le Congo tout entier une menace diffuse mais dangereuse qu'il faudra supprimer rapidement si l'on veut que le Congo poursuive sa marche en avant (à suivre).
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