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Mercredi 1 Février 2017 - 12:15

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Les rencontres internationales qui se multiplient à Brazzaville depuis le début de cette année 2017, à commencer par la Conférence de haut niveau sur la Libye qui s'y est tenue la semaine dernière et la visite du secrétaire d'Etat du Vatican qui a débuté hier, sont là pour démontrer que la capitale du Congo devient, ou redevient, l'un des lieux de rencontre privilégiés du continent africain. Ceci, bien sûr parce que la diplomatie congolaise est de plus en plus présente sur la scène internationale, mais également parce que la ville elle-même s'est profondément transformée au cours des dix dernières années, disposant désormais de tous les moyens matériels nécessaires pour permettre à ses visiteurs de travailler dans les meilleures conditions possible.

Brazzaville, qui a toujours veillé à rester ouverte sur le monde depuis l'accession du Congo à l'indépendance et qui a investi des sommes considérables ces dernières années pour moderniser son aéroport, développer son hôtellerie, aménager ses voies de communication, créer son viaduc sur le fleuve, mettre en place des moyens électroniques adaptés aux besoins des citoyens et des entreprises, figure aujourd'hui dans le peloton de tête des capitales africaines les mieux équipées. Si elle achève rapidement les travaux qui rendent malaisé l'accès de son centre-ville et qui perturbent de plus en plus fortement la circulation, elle verra affluer vers elle de plus en plus de diplomates, d'hommes d'affaires, d'intellectuels, de touristes, de visiteurs petits et grands, riches et moins riches. Avec toutes les conséquences positives que cela aura pour ses habitants.

Cerise sur le gâteau, comme on dit, il reste cependant, pour achever la mutation de Brazzaville et faire de notre capitale un lieu emblématique de l'émergence africaine, à résoudre le problème des lieux de divertissement où chacun, sa tâche accomplie, pourra se rendre afin de se détendre, de respirer, d'oublier ses soucis. Car Brazzaville manque toujours cruellement de cinémas, de salles de théâtre et de concerts, de musées, de galeries d'art, de bibliothèques, de librairies, bref de ces endroits privilégiés où l'esprit, l'imagination, la création, le talent l'emportent sur le raisonnement et les affaires.

L'heure n'est-elle pas venue de relever ce nouveau défi ?

Les Dépêches de Brazzaville

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