Opinion
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OptimismeSamedi 1 Avril 2017 - 17:28 Au terme des trois premiers mois de l'année 2017 que peut-on dire de l'évolution de notre pays ? Annoncée par tous les observateurs comme très difficile en raison des tensions financières récurrentes provoquées par l'effondrement des cours du pétrole sur les marchés mondiaux ces deux dernières années ce premier trimestre a-t-il confirmé ou infirmé un tel pronostic ? Et, par conséquent, à quoi devons-nous raisonnablement nous attendre dans les mois à venir ? Premier constat : l'économie congolaise, même si elle souffre de la réduction brutale des ressources publiques, réagit plutôt bien dans son ensemble. Si le chômage a progressé sensiblement dans différents secteurs il n'a pas provoqué, du moins jusqu'à présent, la crise sociale qu'annonçaient les mauvais augures. Et tout semble indiquer que la politique de diversification inscrite en bonne place dans le programme du gouvernement que dirige le Premier ministre Clément Mouamba commence à produire ses premiers fruits. Deuxième constat: le Congo étant perçu, de l'extérieur, comme le pays le plus stable, donc le plus attrayant de la sous-région d'Afrique centrale des signes positifs sont envoyés chaque jour qui passe par les grands pays investisseurs. Loin de se détourner de nous la Chine, l'Inde, l'Algérie, le Maroc, les pays européens et même les Etats-Unis examinent avec une attention croissante les opportunités qui se présentent avec l'intention évidente de s'engager ou de développer leur engagement à nos côtés. Troisième constat: la crise pétrolière, même si elle a des conséquences négatives dans l'immédiat, présente l'avantage immense de nous obliger à sortir du carcan dans lequel l'or noir nous enserrait depuis l'indépendance. Cela ne se voit pas encore de façon claire, mais l'agriculture, la pêche, le commerce, l'artisanat, le tourisme, les activités générées par les nouvelles technologies prennent chaque jour de l'importance chez nous. A terme plus ou moins rapproché ces secteurs joueront un rôle déterminant dans l'émergence du Congo. De ce qui précède il ressort que si la crise à laquelle nous faisons face est loin d'être terminée l'avenir s'avère nettement moins bouché qu'il ne parait. Sans tomber dans un optimisme béat poursuivons donc sur la voie où nous cheminons.
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