Opinion

  • Éditorial

Poursuivre

Samedi 22 Avril 2017 - 14:11

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Alors que se préparent les élections générales et locales qui achèveront la mutation institutionnelle de notre jeune démocratie, alors que les candidats aux différents postes électifs affûtent leurs arguments pour convaincre les électeurs le jour venu, alors que les partis politiques planchent assidument de leur côté sur le programme général qu'ils défendront dès l'ouverture de la campagne électorale, il est une règle que tous les acteurs devraient s'imposer : celle de s'engager à poursuivre sans désemparer le travail qui permit au Congo de se reconstruire ces vingt dernières années.

Certes un tel engagement peut sembler fou, irréaliste, décalé par rapport à la réalité dans un moment où les finances publiques peinent à retrouver leur équilibre et où l'austérité s'impose du haut en bas de l'édifice social. Mais le capital constitué grâce à la construction, ou la reconstruction des grands équipements collectifs - routes, autoroutes, ports et aéroports, hôpitaux, centres de santé, écoles et lycées, barrages, réseaux électriques ... - est tel que ne pas l'achever, puis ne pas l'entretenir ferait à terme très rapproché régresser le Congo alors que celui-ci figure désormais en bonne place dans le petit groupe des pays africains les mieux équipés pour  émerger.

Même s'ils souffrent dans leur vie quotidienne des tensions financières provoquées par la baisse brutale des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux les Congolais, où qu'ils vivent, où qu'ils travaillent, savent que la modernisation des grandes infrastructures sur toute l'étendue du territoire national a résolu une grande partie des problèmes apparemment insolubles auxquels ils se heurtaient lorsque débuta ce nouveau millénaire. Même s'ils ne le disent pas ouvertement, ils n'accepteront pas que soit remis en question le programme qui a conduit au désenclavement des départements, qui a doté les villes et les villages des équipements nécessaires pour le développement d'activités créatrices d'emplois durables, qui a instauré l'environnement nécessaire pour la création de richesses individuelles et collectives.

Si les candidats à une fonction élective sont sages ou simplement prudents, ils s'engageront à poursuivre et achever le travail de Titan engagé au sortir des guerres civiles de 1997 et 1998. Simple question de bon sens, n'est-il pas vrai ?

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 25/3/2024 | Paillasson
▶ 23/3/2024 | Urbain disponible!
▶ 22/3/2024 | Progression
▶ 22/3/2024 | Difficile marche
▶ 22/3/2024 | Réinventer la Francophonie
▶ 19/3/2024 | Alerte
▶ 18/3/2024 | Mobiliser
▶ 16/3/2024 | Le chaud et le froid
▶ 15/3/2024 | Booster les PME et PMI