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Admettons …

Lundi 16 Octobre 2017 - 17:57

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Oui admettons dès à présent qu’un accord de moyen et long terme soit signé à brève échéance par le Congo avec le Fonds Monétaire International et que, de ce fait, les finances publiques de notre pays soient assainies durablement avec, d’une part, la réduction progressive de la dette extérieure et, d’autre part, le remboursement rapide de la dette intérieure de l’Etat. Qu’adviendra-t-il pour chacun de nous s’il en va ainsi comme tout le laisse désormais prévoir ?

Eh bien ceci, qui ne relève nullement du rêve ou de l’utopie : en quelques mois, voire même en quelques semaines, l’économie congolaise repartira du bon pied. Convaincus que la croissance va s’accélérer, que les engagements financiers de la puissance publique seront respectés, que la communauté internationale soutiendra fermement le rebond né de l’accord conclu avec les institutions de Bretton Woods les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou qu’ils soient étrangers, vont à nouveau miser sur le développement durable de notre pays. Et nous assisterons à la réédition de ce qui s’est produit dans les premières années de ce siècle lorsque nous avons mis fin aux dissensions qui avaient marqué la fin du siècle précédent et lorsque  nous nous sommes employés à moderniser notre économie.

Nombreux sont, d’ores et déjà, les Etats et les grandes entreprises  qui font le même calcul et qui anticipent dès à présent le mouvement que nous décrivons ici de façon schématique. Il suffit, pour s’en convaincre, de parcourir les colonnes du quotidien que vous tenez, vous lecteurs, entre les mains et qui relate de façon objective, jour après jour, les projets qui se multiplient dans les différentes sphères de l’économie nationale : agriculture, industrie, mines, services, commerce.

S’il est donc un conseil que l’on doit donner aux acteurs économiques congolais dans le moment présent c’est bien de se préparer au rebond qui se prépare en coulisse. Sans aller jusqu’à courir des risques excessifs, bien sûr, mais en prenant la juste mesure des avantages qu’ils en tireront pour eux-mêmes et pour leur entreprise s’ils sont capables de l’anticiper. Certes, rien n’est encore joué, du moins apparemment, mais nombreux sont les observateurs de la scène congolaise qui tirent aujourd’hui la même conclusion des informations qui remontent vers eux comme vers nous.

Les Dépêches de Brazzaville

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