Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Mise en ordreVendredi 27 Octobre 2017 - 10:33 Alors que le Parti congolais du travail, pilier de la majorité présidentielle, prépare le Congrès qui lui permettra d’adapter sa gouvernance interne aux réalités nées des derniers scrutins nationaux, l’on se demande si l’opposition va enfin s’organiser pour constituer la force politique à laquelle la nouvelle Constitution garantit un statut officiel. Certes, comme cela a été souligné avec humour dans le Fait du jour publié ici même lundi, des indices semblent indiquer que le leader de la principale formation de cette opposition, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), place désormais cette question en tête de ses préoccupations, mais il ferait bien d’accélérer le processus si son parti veut peser à l’avenir son juste poids dans le système démocratique qui est le nôtre. Le problème – délicat il est vrai – que les dirigeants du parti créé par l’ancien président de la République, Pascal Lissouba, doivent aujourd’hui résoudre s’ils veulent vraiment jouer un rôle dans la conduite à venir des affaires publiques, est celui de la mise en ordre d’une opposition qui ne pèse guère dans la balance politique parce qu’elle se trouve divisée en une multitude de tendances, de petites formations, de pseudo-partis qui se livrent une guerre aussi sournoise que meurtrière. Fondé sur les « egos » surdimensionnés de personnalités qui refusent de se fondre dans un ensemble cohérent, le camp des opposants n’a pour l’instant aucune crédibilité, sauf bien sûr aux yeux de quelques médias étrangers qui feignent d’y trouver des interlocuteurs dignes de ce nom. Tout ceci, dira-t-on, n’est pas nouveau et l’on peut douter, dans ces conditions, que l’UPADS parvienne à réconcilier des frères ennemis qui prétendent agir pour le bien du peuple, mais qui se déchirent à belles dents et ne sont mus que par leur propre intérêt. Il se pourrait, cependant et contrairement aux apparences, que le réalisme l’emporte plus vite qu’on ne le croit sur les fantasmes car les avantages matériels que garantit la Constitution de 2015 à la formation d’opposition ayant le plus d’élus au sein des différentes institutions représentatives de la République sont tels qu’ils pourraient bien ouvrir enfin la voie de la sagesse. Et c’est précisément pour cela qu’il convient de suivre avec attention ce que les dirigeants de la principale formation de l’opposition entreprennent dans le moment présent afin de donner à celle-ci une véritable autorité. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |