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Jeudi 8 Mars 2018 - 20:33

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Certes la partie n’est pas gagnée et nous allons devoir encore nous serrer, comme on dit, la ceinture dans les semaines à venir, mais l’horizon s’éclaircit indubitablement pour le Congo comme en témoignent, d’une part, les données rendues publiques cette semaine par la ministre du Plan, Ingrid Ebouka-Babackas, d’autre part l’attrait grandissant du pays pour les investisseurs étrangers. Sans aller jusqu’à dire, ou écrire que la crise est derrière nous, l’on peut affirmer dès à présent que les conditions sont aujourd’hui réunies pour un rebond prochain dont chacun de nous profitera.

De ce qui précède, il résulte que la société civile dans son ensemble doit s’employer dès maintenant à accélérer le mouvement qui se dessine. Si, en effet, un accord durable est trouvé dans les prochaines semaines avec le Fonds monétaire international et avec les créanciers privés concernant la réduction, l’aplanissement des dettes publiques et privées du Congo, la relance sera immédiate. Avec toutes les conséquences positives que cela aura dans le champ de la diversification économique positionnée au cœur de la politique gouvernementale.

L’économie congolaise devant reposer demain sur des activités aussi nombreuses que variées – l’agriculture, la pêche, l’artisanat, l’industrie, le commerce, le transport, la culture, l’information, la communication …  – c’est dès à présent que doivent se mettre en place les dispositifs qui permettront au Congo de ne plus dépendre de l’exploitation des hydrocarbures comme c’est le cas aujourd’hui. Et parmi ces dispositifs il en est deux qui sont stratégiques : d’abord la formation des nouvelles générations à ces activités diversifiées, ensuite la mise en place des financements sans lesquels le changement qui se prépare demeurerait illusoire.

Ce dont les simples citoyens que nous sommes doivent se convaincre maintenant est qu’une telle révolution – car c’est bien une révolution qui se prépare – ne sera possible que si chacun d’entre eux, chacun d’entre nous, comprend le rôle qu’il y jouera, mesure la place qu’il y tiendra. Le temps où l’Etat dominait l’économie congolaise étant bel et bien révolu, la société civile doit s’en convaincre sans plus attendre. Tel est donc le défi que le Congo se lance à lui-même et que chacun doit relever.

Les Dépêches de Brazzaville

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