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Mardi 21 Août 2018 - 21:06

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Plus le temps passe et plus il devient évident que la région d'Oyo-Ollombo, située à la croisée du département des Plateaux et du département de la Cuvette, sera demain l'un des lieux les plus courus de l'immense Bassin du Congo. Pour au moins trois raisons que voici :

° D'abord parce que cette partie de notre pays, autrefois excentrée, s'est dotée ces dernières années des infrastructures (routes, aéroports, hôtels, hôpitaux, écoles, centres administratifs et autres) sans lesquelles une telle ouverture sur le monde serait impossible dans le temps que nous vivons.

° Ensuite parce que figurent au coeur de l'émergence de cette zone deux activités humaines fondamentales : d'une part, l'agriculture et l'élevage avec les ranchs en plein développement dans les plaines qui longent le fleuve Alima; d'autre part, l'art et la culture avec le Musée kiebe-kiebe de Ngolodoua.

° Enfin parce que, comme l'a démontré il y a un an la Conférence qui lança l'édification du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, la région Oyo-Ollombo devient au fil du temps l'un des lieux de rencontre, de débat, de négociation où viennent se retrouver pour échanger les dirigeants de nombreux pays africains.

Cette évolution ne doit évidemment rien au hasard. Elle a, en effet, été pensée par  Denis Sassou N'Guesso à la fin des années quatre-vingt-dix du siècle précédent alors que l'ancien chef de l'Etat avait dû se replier à Oyo et à Edou pour se protéger des attaques qui se préparaient contre lui. Et tous ceux ou toutes celles qui l'ont accompagné dans cette partie de sa vie savent qu'avant même d'avoir repris la tête de l'Etat, le futur président de la République réfléchissait au rôle que pourrait jouer sa région natale si celle-ci était enfin dotée des institutions et des structures nécessaires.

La visite effectuée ces derniers jours à Oyo par le président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadera, venant après bien d'autres, illustre parfaitement la concrétisation présente du grand dessein qui fut alors nourri et qui paraissait illusoire à beaucoup. Un grand dessein que les autres régions du Congo aussi richement dotées par la nature devraient maintenant prendre comme modèle.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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