Notation

S’il fallait une preuve que l’horizon s’éclaircit pour le Congo, notre Congo, l’amélioration de sa note financière que vient d’annoncer l’une des principales agences internationales de notation, l’Agence Fitch, est là pour l’apporter.

Remontant d’un cran la note sur laquelle sont braqués tous les regards de la sphère économique mondiale, les experts de cette institution expliquent cette avancée en analysant d’abord point par point, dans une longue note explicative, les réformes de toute nature entreprises par l’Etat dans le but de réduire sa dette publique intérieure et extérieure, en projetant ensuite les effets de ces mesures sur l’économie dans le proche avenir, en analysant enfin les conséquences positives que l’accord en préparation avec le Fonds monétaire international (FMI) génèrera s’il est conclu rapidement. Autant de points qui redonnent confiance à tous ceux qui se demandaient jusqu’à présent si notre pays parviendrait à se redresser.

Ce que doivent comprendre les citoyens congolais, qui ne sont pas des experts de la finance et qui ne peuvent donc pas évaluer toutes les conséquences de la décision prise par Fitch, c’est que dans le monde très ouvert où nous vivons aujourd’hui, le jugement sur l’évolution de la situation financière de notre pays par des experts reconnus à l’échelle internationale n’a rien d’artificiel. Il résulte d’analyses très précises effectuées ces derniers mois par les spécialistes et repose sur des données indiscutables qui, d’ailleurs, servent aussi de base pour les décisions que prennent les institutions internationales comme les grands investisseurs des cinq continents.

Si l’on ne saurait conclure de la relève de la notation effectuée par l’agence Fitch que tous les problèmes sont désormais réglés pour le Congo, l’on peut en revanche affirmer que notre pays est effectivement reparti sur la bonne voie comme nous ne cessons de l’écrire ici même depuis des mois au risque de passer pour de doux rêveurs. Et confirmer de ce fait que s’il parvient enfin, comme c’est probable, à signer un accord de long terme avec le FMI, notre pays reprendra la marche en avant que la chute brutale des cours du pétrole sur les marchés mondiaux avait interrompue il y a quatre ans.

Que pouvions-nous, honnêtement, espérer de mieux ?