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Et si …

Mardi 31 Mars 2015 - 17:01

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Oui, que se passerait-il si la jeunesse congolaise faisait savoir, de façon pacifique et dans un cadre légal cela va de soi, qu’elle entend bien participer  à la future concertation nationale ? Après tout, elle représente l’avenir du Congo et regroupe un grand nombre de citoyennes et de citoyens en âge de voter ; mais hélas !,  ses attentes, ses projets, ses exigences ne sont guère pris en compte par ceux qui affirment parler au nom du peuple congolais.

Dès lors que l’on considère, à juste titre, que le débat à venir ne doit pas se transformer en une joute entre tenants de la majorité et tenants de l’opposition, il serait juste, raisonnable même de permettre aux jeunes de s’exprimer sur la modernisation de notre gouvernance publique. Ne pas le faire serait, d’une part, se priver du dynamisme des générations futures et, d’autre part, courir le risque qu’une partie importante de la population se détourne d’un dialogue que confisqueraient les professionnels de la politique.

La société civile congolaise compte en son sein suffisamment d’associations et de groupements animés par de jeunes citoyens pour qu’une place correspondant à son importance soit faite aux nouvelles générations dans le dialogue national qui s’annonce ; le ministre Anatole Collinet-Makosso, qui est en charge de la jeunesse au sein du gouvernement et qui entretient un contact permanent avec la nouvelle génération, est bien placé pour en témoigner. Il ne devrait donc pas être très difficile de mettre au point un schéma permettant aux jeunes de s’exprimer le moment venu dans le cadre officiel qui sera organisé par l’État.

Ce que chacun de nous doit comprendre, c’est qu’au-delà du changement ou non de la Constitution sur lequel se focalisent aujourd’hui toutes les attentions, le but de la concertation à venir est d’asseoir notre démocratie sur des bases solides et durables. Comprendre aussi que cela ne peut se faire que si la société congolaise dans son ensemble prend part au débat, jeunes et moins jeunes mêlés.

Comment s’y prendre pour y parvenir ? Il revient, bien sûr, aux autorités de la République de le décider. Mais dans l’immédiat, il importe de donner la parole à celles et ceux qui occuperont demain le devant de la scène et conduiront le Congo sur la voie du progrès. Ne pas s’y résoudre serait une grave erreur !

 

Les Dépêches de Brazzaville

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