Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
JakartaVendredi 20 Juillet 2018 - 21:00 On aurait pensé à la capitale de l’Indonésie, sur la côte nord-ouest de l'île de Java. Ici, nous parlons plutôt de la nouvelle génération des motocyclettes, d’élégance citadine, économique et finalement pas si cher. Nous n’avons surtout pas l’intention d’en faire une publicité gratuite. Cependant, mû par l’intérêt de jeter un regard sur la place que tiennent ces motos Jakarta désormais dans le transport urbain, il apparaît légitime de creuser sur ce phénomène à double visage. D’abord parce que ces deux roues, transformées par des jeunes en taxi-moto, tentent de réguler, dans plusieurs quartiers de Brazzaville et d’autres municipalités, la question de transport urbain et surtout d’inaccessibilité des zones impraticables. Ensuite, parce que ce business qui s’affermit davantage, avec le cortège de risques qu’il revêt, il convient d’alerter sur sa règlementation. Si les habitants des zones privées de routes bitumées saluent l’arrivée de ce mode de transport, au-delà de ses fantaisies de coût, ils déplorent en même temps l’indolence de l’Etat qui tarde à aménager les voies d’accès à leurs quartiers. En attendant, les motos Jakarta poursuivent leur aventure là où taxis et bus n’ont pas droit de cité.
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |