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Les bienfaits de la gentillesse

Samedi 15 Novembre 2014 - 18:08

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Aujourd’hui, nous faisons de plus en plus face à l'indifférence, au manque de respect, en oubliant que nous sommes pourvus de l'arme la plus efficace qui soit : notre cœur. Aussi est-il bon de se demander si nous avons été assez gentils, quelques jours seulement après avoir célébré la journée de la gentillesse, le 13 novembre dernier. La journée est supposée recueillir un million d'actions pour la gentillesse.

Lancée le 13 novembre  2009 par le magazine Psychologies, il faut reconnaître que la Journée de la gentillesse qui en est à sa sixième édition a le mérite de nous rappeler que cette vertu nous est naturelle. La liste des bonnes raisons d'être gentil devrait s’allonger  et rappeler ainsi l'altruisme auquel nous sommes tous tenus. Santé, bonheur mais aussi performance individuelle et collective…, sont des promesses  auxquelles on peut s’attendre si l’on pratique cette vertu remise à l'honneur durant  cette Journée qu’il faut assurément soutenir.

Un adage dit « trop bon trop couillon », mais le petit sourire que l’on arrive à décrocher chez l’autre ne vaut- il  pas d’être gentil ? La gentillesse doit reprendre ses lettres de noblesse, en séduisant plus large afin que tous nous entrevoyions l'avenir de notre « société planétaire » sous le prisme de l'entraide et la coopération.

On l’a sans doute oublié, l'être humain est naturellement gentil et compatissant et ce, dès le plus jeune âge. Il faut également savoir que la  gentillesse est une saine contagion car en faisant  une bonne action, ou en observant simplement quelqu'un en accomplir une, on est  supposé répandre cette vertu autour de soi et créer ainsi un effet  de contagion. Un chercheur  a, en effet, montré que lorsqu'une personne fait preuve de bonté au sein d'un groupe, sa renommée s’élargit. Et ceux qui l'entourent sont tentés de faire de même. Il se développe de cette manière un esprit de coopération au sein du groupe. L'être humain est naturellement disposé à collaborer avec les autres par pure joie de contribuer à l'intérêt général. Il suffit de lui en donner l’occasion.

Être gentil mieux que les antidépresseurs ?

Il semblerait, car, les scanners montrent que la gentillesse et la coopération "allument" les mêmes zones de plaisir du cerveau que celles qu'un bon dessert au chocolat stimule. Que l'on fasse la charité ou que l'on reçoive un cadeau, cette même zone neuronale s'active d'ailleurs de la même manière.

Alors, osons être bons ! C'est bon pour le cœur, nous dit-on encore, et  ça rend plus performant.

 

Ferréol Constant Patrick Gassackys

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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