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Nos enfants à l'école

Samedi 17 Février 2024 - 18:15

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Nous revenons à nouveau sur le climat d’insécurité dans les établissements scolaires de notre pays après en avoir parlé la semaine dernière dans notre éditorial intitulé « ça se passe à l’école ». Répéter, insister et encore redire peuvent avoir une valeur pédagogique au-delà de l’indispensable sanction souvent préconisée quand on se rend compte, comme on le dit dans un langage familier, que « trop c’est trop !».

Trop c’est trop ! est bien la conclusion qui s’est imposée à un chef d’établissement de l’enseignement public à Brazzaville quand il a décidé d’exclure définitivement un élève trouvé en possession d’un serpent dans ses effets scolaires. Cet enfant est-il un collectionneur, un charmeur de reptiles, ou un simple aventurier peu conscient du danger qu’il court et fait courir à ses camarades de classe si par inadvertance la bestiole venait à lui jouer des tours ?  La question reste posée.

L’on a beau pointer la responsabilité des pouvoirs publics dans le relâchement tant décrié de la discipline dans différentes sphères étatiques en ce qui concerne les dérives chez nos jeunes enfants à l’école, la part des parents ne peut être ignorée. La maison familiale est, en effet, la première cellule de prise en main de nos petits protégés, filles comme garçons, car c’est à cette échelle que commence la construction de la personnalité de chacun.

Des parents qui ne parlent plus à leurs enfants et ne sont plus en mesure de les accompagner dans leurs choix les condamnent à la perdition et avec eux, toute la société. Si l’on ajoute à ces inconduites en milieu juvénile celles imputées aux personnalités à qui sont confiées d’importantes charges dans la grande administration publique, la conclusion passagère est qu’il y a urgence à ce que l’autorité de l’Etat reprenne ses droits.

Conclusion passagère car rien n’indique qu’il est impossible, désormais, de remettre de l’ordre là où besoin est : à l’école bien sûr, mais aussi au marché, dans la rue, dans l’occupation du domaine public, dans le fonctionnement des grands corps de l’Etat dont dépendent l’équité, la tranquillité et le quotidien du citoyen lambda. Il n’est pas lieu de tous les énumérer tant ils sautent aux yeux.

Les Dépêches de Brazzaville

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