Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
HumourLundi 15 Septembre 2025 - 18:25 Depuis quelque temps, l’on observe à Brazzaville des jeunes congolais qui excellent dans l’art de l’humour en présentant des contenus attractifs sur les réseaux sociaux. Une option qu’ils ont choisie à dessein en raison de leur accès facile et gratuit à un public plus large comparativement aux médias et scènes de spectacle classiques. Scotchés à leurs smartphones, les internautes ne tarissent pas d’éloges sur ces créations humoristiques, la plupart relatant des scènes de vie courante dans les différents quartiers de la capitale. Au regard du nombre de vues et de likes enregistrés quotidiennement, il faut bien l’admettre, nos compatriotes ont du talent ! Si hier l’humour était l’apanage des professionnels, il est devenu aujourd’hui le dada de jeunes prodiges dont l’imagination fertile détend et plonge les gens dans la gaieté. S’exprimant tantôt en langue locale, tantôt en français, ces humoristes d'un type nouveau sont parfois conviés à prester lors des rencontres politiques ou de mariages coutumiers. Bien que talentueux, ces jeunes méritent pourtant mieux d’être encadrés et encouragés à la fois sur le plan technique et financier afin de participer aux grands rendez-vous continentaux du rire et rivaliser avec leurs collègues d’autres horizons. Pour ce faire, il est important que les mécènes, les opérateurs culturels, les pouvoirs publics et les bienfaiteurs mettent la main au porte-monnaie. Sinon, comment ces artistes du rire pleins de volonté pourront-ils tirer parti de leurs efforts ? Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens ? Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |