Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
AlerteSamedi 5 Mars 2016 - 14:07 Des informations qui remontent ces temps-ci vers nous, il ressort que certains tenants de l’opposition dite « radicale » mettront tout en œuvre, à quelques heures du premier tour de l’élection présidentielle, pour empêcher la bonne tenue du scrutin. Et parmi les procédés qu’ils comptent utiliser afin de décrédibiliser le vote figure en bonne place le retrait brutal et tardif d’un certain nombre de candidatures. Ceci sous le prétexte que le vote serait mal organisé et dans le seul but de déchaîner une vague médiatique au plan international qui salirait l’image des autorités de la République, rendrait suspects les résultats du scrutin, peut-être même provoquerait son annulation. Nous ne citerons évidemment ici aucun nom, mais ceux qui préparent cette opération doivent savoir que leur stratégie est d’ores et déjà connue, décryptée, analysée – et pas seulement par les institutions congolaises chargées d’organiser l’élection présidentielle –. Ils ne peuvent donc guère espérer que l’effet de surprise jouera en leur faveur s’ils décident d’aller jusqu’au bout de la démarche pour le moins vicieuse qu’ils semblent mettre aujourd’hui au point. Et, bien entendu, cela ne modifiera en rien le processus en cours, pas plus d’ailleurs que leur appel au boycott du référendum n’avait empêché l’adoption de la nouvelle Constitution le 25 octobre dernier. Ceci étant dit il revient aux autorités de la République et aux organes chargés de conduire la nouvelle consultation populaire de démontrer que les arguments avancés par leurs adversaires ne reposent sur aucune base sérieuse, qu’elles sont simplement le fruit d’une nouvelle tentative de déstabilisation de notre pays par des politiciens qui n’ont guère d’assise populaire et cherchent donc à se faire entendre par les procédés les moins démocratiques. Plus que jamais la préparation du scrutin du 20 mars doit être conduite avec rigueur et professionnalisme afin de démontrer que notre jeune démocratie a les moyens de garantir aux citoyens qu’ils peuvent exercer leurs droits civiques en toute liberté. Ajoutons, pour faire bonne mesure, que le retrait sous de fallacieux prétextes de l’une ou l’autre des personnalités politiques qui ont fait acte de candidature permettra de savoir qui veut empêcher notre pays de progresser sur la voie de la démocratie empruntée au lendemain des guerres civiles de 1997 et 1998. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |