Camp d’entraînement

L’option prise par le Comité national olympique et sportif congolais (Cnosc) d’organiser du 26 août au 4 septembre au Complexe sportif de la Concorde un camp d’entraînement pour les athlètes des fédérations sportives nationales d’athlétisme, badminton,  boxe,  judo, lutte,  taekwondo et tennis de table,  est à pérenniser.

Le regroupement de toutes ces disciplines a pour objectif de préparer les Jeux africains d’Accra au Ghana et les Jeux olympiques de Paris en France, deux échéances importantes qui attendent les Diables rouges en 2024.  Habituellement, les Jeux continentaux se tiennent un an avant les JO. Son organisation à quatre mois de ce rendez-vous planétaire rendra le challenge plus excitant pour les sportifs africains.

Avec ce calendrier chargé, la performance souhaitée dans les compétitions qualificatives requiert en effet une planification à long terme, un suivi et beaucoup de travail. A ce titre,  le Cnosc donne un bel exemple en accueillant les athlètes congolais dans un même espace d’apprentissage qui permettra une évaluation des facteurs à prendre en considération pour atteindre un niveau optimal pendant les rencontres.  L’intensité de l’entraînement étant le facteur principal de l’amélioration des  sportifs.

De fait,  les dix jours de préparation passés ensemble ont permis aux athlètes de  gagner  plus  en termes de  volume  par rapport au  travail effectué en amont dans leurs fédérations sportives respectives.

Cette initiative doit maintenant être pérennisée  dans le but d’améliorer le bilan des Congolais pendant les Jeux africains et  relever le défi d’augmenter  les effectifs  de la délégation congolaise aux JO. Le Cnosc a joué sa partition. Il reste aux fédérations sportives  à prendre le relais pour parfaire le travail effectué car la recherche de la performance en dépend.