Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
CapitaleMardi 8 Septembre 2015 - 17:57 Brazzaville capitale temporaire de l’Afrique grâce à la onzième édition des Jeux Africains, voilà qui ne manque évidemment pas de charme pour chacun de nous ; mais voilà aussi qui devrait nous inciter à mieux réfléchir au rôle que jouera demain la grande cité de la rive droite du Congo dans la conduite des affaires du continent. Il suffit en effet de parcourir les grandes artères de la ville, de visiter les lieux publics qui la rythment, de descendre dans les luxueux hôtels où logent les milliers de personnalités venues assister à ces Jeux pour comprendre que, ce moment d’exception passé, la capitale du Congo disposera de tous les équipements nécessaires pour attirer vers elle les activités les plus diverses. Diplomatie, culture, finance, sport, religion, économie, musique et autres, il n’est aucune activité humaine qui ne puisse désormais y organiser des rencontres internationales dans des conditions idéales. Si l’on ajoute à ce qui précède que Brazzaville est certainement aujourd’hui l’une des cités africaines les plus sûres, que l’on peut donc y circuler et y séjourner sans risque, la conclusion s’impose d’elle-même : plus encore que Dakar, Johannesburg, Le Caire, Alger ou Lagos, la capitale du Congo, notre capitale, a désormais tout ce qui lui est nécessaire pour devenir ce que Paris, Berlin et Londres sont à l’Europe, ce que New-York et Rio de Janeiro sont aux deux Amériques, ce que Beijing, Shanghaï, Tokyo ou Hong-Kong sont à l’Asie. Les Jeux Africains, qui drainent vers nous tout ce que l’Afrique compte de sportifs de haut niveau, mais aussi un grand nombre de médias internationaux et d’observateurs venus de tous les horizons, sont l’occasion idéale de démontrer que, bien au-delà de l’évènement présent sur lequel se focalise l’attention, « Brazzaville la verte » est équipée de façon telle que tout y est devenu possible. Si nous y parvenons dans le moment privilégié que nous vivons aujourd’hui, il ne fait guère de doute que, demain, se multiplieront les rencontres de toute nature qui la propulseront au premier rang des grandes cités mondiales. Utopie que tout cela ? Evidemment non. Ce qui se passe aujourd’hui, sous nos yeux est là pour le prouver.
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