Diaspora

Des informations qui remontent vers nous en continu depuis la formation du nouveau gouvernement ressort cette évidence, à tous égards positive, que la diaspora congolaise est prête à se mobiliser pour accompagner la marche vers le progrès qui marquera ce quinquennat.

Présente sur les cinq continents  mais tout particulièrement en Europe où vivent de nombreuses familles elle constitue pour le Congo, notre Congo, un capital humain d’autant plus important que la plupart des femmes et des hommes qui la composent exercent des fonctions de cadres dans les administrations, les services publics, les universités, les entreprises privées, les commerces ;  en France tout particulièrement avec laquelle nous avons une longue, très longue histoire commune.

Pour dire les choses de façon encore plus claire, la diaspora congolaise dans son ensemble souhaite aujourd’hui contribuer plus que jamais au développement de son pays. Ceci, bien sûr, parce que ses familles y vivent toujours et sont en relation constante avec elle, mais aussi parce que les évènements en cours au Congo projettent de  son  pays d’origine l’image d’une nation jeune, dynamique, ouverte sur le monde ; une image d’autant plus attirante qu’en dépit des difficultés du temps présent l’Afrique centrale, autrement dit le Bassin du Congo, met tout en oeuvre pour devenir une communauté dynamique vers laquelle se tourneront  lentement mais sûrement les regards des investisseurs du monde entier.

Il est évident que si la diaspora congolaise se mobilise plus encore qu’elle ne l’a fait ces dernières décennies, notre pays en tirera de grands, très grands avantages. D’où cette idée qui relève du simple bon sens selon laquelle tout doit être mis en œuvre au niveau du gouvernement pour lui redonner confiance, bénéficier de ses compétences dans les domaines les plus divers, resserrer les liens avec les nations riches de l’hémisphère nord, convaincre les détenteurs de capitaux de s’engager à nos côtés dans la marche vers le progrès qui marquera le nouveau quinquennat.

Cet objectif il est clair aujourd’hui que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, doit l’inscrire en bonne place dans la liste de ses priorités. Parole d’observateur !