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Samedi 3 Juin 2023 - 18:39

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L’emblématique logo du Festival panafricain de musique (Fespam) a été hissé, le 31 mai, dans les jardins de l’Unesco à Paris, en France, à l’occasion de la cérémonie de promotion internationale de ce rendez-vous prévu à Brazzaville, du 15 au 22 juillet. Au regard des commentaires relayés par la presse, cette manifestation publique a tenu ses promesses et augure du succès attendu dans quelques semaines.

Réunir autant d’invités sur deux scènes en l’espace de deux semaines, d’abord à Sibiti, dans la Lékoumou, le 13 mai, puis dans la Ville Lumière à la date mentionnée plus haut, a dû exiger des organisateurs des dispositions appropriées. Au plan protocolaire, la présence aux côtés des autorités congolaises conduites par le Premier ministre de la cheffe des lieux est le témoignage que le projet de relance de la fête africaine de la musique est porté par l’organisme spécialisé des Nations unies.

Ecouter chanter la génération des Ballou Canta, Théo Blaise Kounkou, Pierre Mountouari, Faya Tess et celle des Roga-Roga, Quentin Moyasko, Guy-Guy- Fall, Afara Tsena rappelle une fois de plus cette leçon que jamais les alanga nzembo n’ont cessé de donner à leurs mélomanes et par-delà, à la société humaine à l’ennoblissement de laquelle ils s’emploient tant. A savoir, la musique n’a pas d’âge, et elle n’a pas non plus de frontières. La scène de l’Unesco a servi de cadre à l’ensemencement de ce vétiver pour tous qu’est la quête du vivre-ensemble.

Il ne s’agit pourtant pas à ce niveau des préparatifs de chanter victoire, car le chemin est encore long. Jusqu’au 15 juillet, jour du lancement officiel du Festival, toutes les énergies devront être associées à la réussite de cette onzième édition. De telle sorte qu’au terme de la semaine festive, la charpente des prochaines reproductions soit érigée avec des poutres suffisamment solidifiées.

Brazzaville, dont le voisinage avec sa jumelle Kinshasa est une libéralité de la providence, deviendrait alors, à travers le Fespam, la plaque tournante de la promotion des musiques africaines et des diasporas adossées à la rumba.

Les Dépêches de Brazzaville

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