Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fin mot du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
IntégrationMercredi 15 Avril 2020 - 12:35 La réflexion qui suit, émise alors que la pandémie du coronavirus provoque la fermeture des frontières sur l’ensemble du globe terrestre, paraitra folle à certains tant elle semble aller à l’encontre des dures réalités du temps présent, et pourtant nous la formulons ici sans le moindre doute : c’est bien aujourd’hui, maintenant donc, que les Etats de l’Afrique centrale et du Bassin du Congo dans son ensemble doivent s’employer à créer une communauté de nations solide, cohérente, organisée, structurée ; autrement dit faire de l’intégration régionale conçue au sens le plus large du terme la priorité de leurs actions. Etant donné, en effet, que nous sommes tous confrontés dans cette partie de l’Afrique aux mêmes problèmes nous devons faire en sorte que des réponses collectives et non individuelles leur soient apportées. Qu’il s’agisse du champ médical, du champ économique, du champ social seul un effort commun permettra de franchir rapidement les obstacles qui s’accumulent aujourd’hui sur notre route comme d’ailleurs sur celle de tous les pays dans toutes les régions du monde. Et ce n’est évidemment pas en se refermant sur nous-mêmes que nous y parviendrons. Le Congo, notre Congo, ayant montré par la création, il y a deux ans à Oyo, du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo sa capacité de convaincre ses partenaires de la nécessité d’agir ensemble pour préserver le deuxième poumon de la planète Terre contre le dérèglement climatique, il est très bien placé aujourd’hui pour convaincre les pays qui l’entourent d’œuvrer ensemble afin de protéger leurs peuples contre la pandémie qui fait des ravages sur tous les continents. Et s’il y parvient dans un délai raisonnable, il contribuera de façon décisive à sauver cette partie du monde de la pandémie qui la menace. S’il est, par conséquent, une action diplomatique qui s’impose dans le moment présent, c’est bien celle de convaincre la dizaine de pays qui se partage le Bassin du Congo de s’asseoir autour de la même table pour combattre le Covid-19. Et cela n’a rien d’utopique, ni d’impossible dès lors que l’intérêt commun s’impose à tous comme un impératif catégorique. A nous donc de le dire haut et fort tant qu’il en est temps ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |



















