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Jeudi 11 Novembre 2021 - 19:13

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Lorsque nous disons que les artistes et les acteurs culturels bâtissent le patrimoine de demain, c’est parce qu’ils savent conjuguer le passé, le présent et le futur dans leurs actes et dans leur production. Ils savent anticiper l’avenir, se meuvent en miroir de la société. Leur travail nous inspire en renforçant les identités individuelles et collectives et en favorisant la prise de conscience démocratique. Si ce tableau d’hommage est juste, acceptons que la culture est un moyen de souligner, d’exprimer, de communiquer et d’anticiper les réactions humaines face aux mutations sociales.

Des exemples multiples nous servent d’illustration chaque jour, de la capacité d’une œuvre, comme la chanson produite, il y a quelques jours, à Kinshasa par le célèbre groupe de musique urbaine MPR, à exprimer des soucis sociaux sous le prisme d’une liberté d’expression que seul l’art à la magie de nourrir.

Que cette œuvre ait déferlé la toile ces derniers jours, en alimentant des débats sur son engagement jugé trop zélé, sur sa lucidité à s’interroger sur l’avenir d’une jeunesse en quête d’un lendemain meilleur, il faut retenir  que le musèlement de la culture peut dégrader le climat social. La valorisation, la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel sont essentielles à la liberté d’expression des sociétés humaines.

 

 

 

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