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Vendredi 20 Septembre 2013 - 15:00

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Après les festivités de l’indépendance du Congo célébrées à Djambala le 15 août dans le cadre du programme de la municipalisation accélérée, Henri Lopes, ambassadeur du Congo en France, a convié à son tour, comme l’an dernier, les Congolais et amis du Congo aux réjouissances du jour en présence de la première dame, Antoinette Sassou N’Guesso

Au fil des années, la tradition  installée par le doyen des ambassadeurs en France, Henri Lopes, à savoir convier les Congolais et amis du Congo à se retrouver après les festivités de l’indépendance du 15 août au Congo, a tenu toutes ses promesses. Pour le cinquante-troisième anniversaire de l’indépendance du Congo, Paris a retenu le 19 septembre. Le traditionnel rendez-vous patriotique de la rentrée est devenu l’occasion des retrouvailles des Congolais de l’étranger.

Dans la douceur automnale, des personnalités se sont rendues à l’invitation de l’ambassadeur Henri Lopes porte Dauphine. Notons, outre la présence de la première dame, celle des ministres congolais Rigobert Maboundou, agriculture et élevage ; Gilbert Mokoki, voies navigables et économie fluviale ; de l’ambassadeur Jean-Marie Adoua ; des conseillers à la présidence Lydie Pongault, en charge de la culture, de passage à Paris après un séjour au Brésil pour l’installation de l’exposition Kiebe-Kiebe à Salvador de Bahia ; et Édith-Laure Itoua, en charge des Congolais de l’étranger ; sœur Marguerite de l’École spéciale ; des personnalités françaises Rolland Dumas, Hervé Bourges, Pierre-André Wiltzer, Michel Roussain, Raymond Césaire ; des écrivains Jacques Chevrier et Gaston Kalman ; des artistes Passi, Manu Dibango, Gabriel Kinsa, Zidane Guatanamo, Jackson Babingui, Michel Rapha, Rovias Adampot, Théo Blaise Nkounkou avec sa chanson Mwana Djambala diffusée en boucle par le DJ Na’Ch. « Je suis très honoré d’avoir été associé à la fois aux festivités de Djambala et de Paris, confie Théo-Blaise Nkounkou. Grâce au texte de la chanson Mwana Djambala, cinq générations congolaises utilisent ces paroles comme ciment de l’unité nationale. J’en suis fier… » Manu Dibango et Théo Blaise Nkounkou auteur de la célèbre chanson Mwana Djambala

Au vu de la liesse des participants, on peut estimer, en appui avec les organisateurs, que la fête fut belle. Plus de neuf cents personnes se sont côtoyées tout au long de la soirée. Une soirée réussie, agrémentée de la musique du groupe de Théo-Blaise Nkounkou. Mais de surcroît, à la disposition des invités, des mets congolais de qualité concoctés pour la circonstance. Dans l’harmonie, des instants de partage, de cohésion au sein de la diaspora en quête d’une organisation pérenne pour répondre aux défis solidaires d’émergence du Congo. « La boucle est bouclée », explique Roch le Prince Okouelé, initiateur du collectif de la diaspora qui s’est rendu à Djambala en appui du département des Congolais de l’étranger.

Retrouvez plus de photos de la soirée dans la section diaporama

 

 

Marie-Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : La première dame au contact des Congolais aux festivités de la fête nationale du Congo à Paris. (© Adiac) Photo 2 : Manu Dibango et Théo-Blaise Nkounkou, auteur de la célèbre chanson « Mwana Djambala ». (© DR)