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Mercredi 24 Mars 2021 - 18:38

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Le Congo, 342 000 km2, pour seulement 5 millions d'habitants, on peut avancer que les Congolais se connaissent tous. De ce point de vue, les divergences qui apparaissent dans la vision que chacun se fait de l'avenir du pays ne devraient éternellement pas être des occasions de déchirements. Le cas notamment des joutes ayant précédé l'élection présidentielle du 21 mars dont les résultats provisoires ont été rendus publics par le ministre de l'Intérieur mardi 23 mars. 

Déclaré vainqueur largement, avec 88,57%, le chef de l'État sortant n'a pas été triomphaliste lors de sa première prise de parole le même jour en conférence de presse. Bien au contraire, il a profité pour répéter sa volonté de voir le pays « rebondir », des difficultés de parcours des dernières années. Enfin, comment et pourquoi devrait-il être enthousiaste quand on sait les nombreux défis devant lesquels le nouveau quinquennat l'expose.  

Connaissant bien la maison « Congo » pour y avoir, aux côtés de ses prédécesseurs et de ses compatriotes bâti les fondations pierre par pierre, Denis Sassou N’Guesso ne peut dans les moments présents que demeurer humble. Il sait qu'à chaque fois qu’il lui incombe le renouvèlement de confiance de la part de ses concitoyens, il doit davantage viser loin dans la satisfaction des besoins toujours croissants de ceux-ci. 

On peut cependant apprécier l'hommage qu'il a rendu à Guy-Brice Parfait Kolelas rappelé à Dieu à un moment particulier d’une compétition pour l’élection présidentielle dans laquelle il avait comme par le passé mis toute son énergie en réclamant du changement. Par principe, le changement est toujours le projet de tout candidat à une élection aussi majeure. Mais si Denis Sassou N'Guesso déclare avoir constamment considéré Guy-Brice Parfait Kolelas comme son fils c'est qu'en vérité la politique n’a pas vocation à détruire la famille. Et le Congo est une famille.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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