Plan

Brazzaville, tout comme de nombreuses villes africaines, est confrontée à un certain nombre de problèmes qui ralentissent l’amélioration des conditions sociales et du cadre de vie de ses habitants. Les résoudre suppose de relever des défis tant en matière d’hygiène, d’assainissement, de gestion des déchets solides, de sécurité, de sûreté, d’éclairage public que d’encadrement de la croissance urbaine.

La transformation qualitative de la capitale du Congo a souvent souffert d’un manque de moyens, aussi bien financiers que matériels. Pour espérer y parvenir, un Plan de développement local de cinq ans a été présenté par le président réélu du Conseil départemental et municipal.   

Ambitieux, pourrait-on dire, au regard des priorités définies et des problèmes auxquels il faudra apporter des solutions, ce plan nécessite une synergie d’innovation et de pragmatisme pour sa mise en oeuvre afin de répondre aux attentes des citoyens.  Un engagement pour le maire qui doit aussi trouver les financements nécessaires de gagner le pari.

Ce plan a pour vocation de changer fondamentalement la configuration de la ville avec en toile de fond l’aménagement des voiries urbaines de manière à créer de meilleures conditions de circulation dans les neuf arrondissements de la capitale.

La capitale du Congo ne dispose cependant pas d’un système de traitement et de collecte des eaux usées. Un volet à prendre en compte si l’on veut enfin mettre un terme aux pratiques de vidange inappropriée des fosses septiques à l’origine de la pollution de la nappe phréatique et des collecteurs naturels. La vision étant dévoilée et les priorités définies, attendons voir.