Opinion
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Questions !Lundi 25 Juillet 2016 - 14:42 Le doute, hélas, n'est plus permis : oui le Congo, notre Congo, a bien été la cible d'un complot visant à perturber, sinon même à empêcher la tenue de l'élection présidentielle. Des informations que nous avons recueillies ces dernières semaines, il ressort que des mercenaires venus d'un pays frère se sont infiltrés dans le département du Kouilou les armes à la main pour semer le désordre à Pointe-Noire le jour du scrutin. Repérés fort heureusement avant qu'ils puissent mener à bien leur sinistre dessein, ils ont été mis hors d'état de nuire, ce qui a permis aux opérations électorales de s'effectuer normalement. Les faits avérés étant indiscutables, se posent maintenant de nombreuses questions auxquelles il va bien falloir répondre. Et notamment, parmi celles-ci, les trois suivantes : - Qui a monté cette opération, qui l'a financée, qui a recruté les mercenaires chargés de la mener à bien, qui les a soutenus directement ou indirectement dans la phase de préparation de la manoeuvre ? - Les services de renseignement du pays dont ces mercenaires étaient citoyens savaient-ils ce qui se préparait dans l'ombre et, si c'est le cas, pourquoi n'ont-ils pas tiré la sonnette d'alarme auprès de leurs propres autorités ? - Qui, chez nous, a appuyé, voire même commandité, l'action criminelle dont le but était d'empêcher le bon déroulement de l'élection présidentielle et pourquoi ces personnages ont-ils voulu empêcher les Congolais de se prononcer ? Alors que notre pays a su empêcher seul, une fois de plus, l'agression qui le visait il importe au plus haut point de savoir à quoi s'en tenir sur une opération de déstabilisation qui aurait eu sans doute de terribles conséquences si elle avait été menée jusqu'à son terme. Au-delà de notre propre sécurité ce qui est en jeu dans cette affaire n'est, en effet, pas autre chose que la stabilité de l'Afrique centrale tout entière. Espérons que les autorités congolaises recevront, dans leur quête de la vérité, les appuis intérieurs et extérieurs qu'elles sont en droit d'attendre.
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