Opinion
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RailLundi 5 Juin 2023 - 19:47 Le ministère des Transports vient de mettre sur pied un plan d’action stratégique couvrant la période de 2024 à 2028, destiné à relancer le Chemin de fer Congo-océan (CFCO) qui peine à retrouver ses équilibres malgré des appuis multiformes des pouvoirs publics. Les employés, les passagers, les commerçants et la population vivant dans les localités desservies par le rail fondent l’espoir de voir renaître la compagnie ferroviaire nationale. La mise en œuvre effective des actions contenues dans le plan stratégique est donc plus que jamais souhaitée. La réhabilitation des voies, gares, ouvrages d’art et d’autres composantes, la réouverture de l’école de formation aux métiers du chemin de fer, la construction d’un atelier d’entretien et de maintenance des trains, le renforcement du matériel roulant sont autant d’actions prévues dans ce plan. Le CFCO a été fortement endommagé lors des troubles sociopolitiques que le pays a connus à la fin de la décennie 1990 et au début des années 2000. Les interventions tous azimuts engagées par l’exécutif ne lui ont cependant pas permis de renouer avec son rythme de fonctionnement initial. Après la scission de l’ex-Agence transcongolaise de communication, seul le Port autonome de Pointe-Noire tient le coup. Le CFCO ainsi que le Port autonome de Brazzaville et ports secondaires ont du plomb dans l’aile. Le moment est venu de renforcer ces deux sociétés afin que le Congo puisse valoriser sa vocation de pays de transit au cœur de l’Afrique centrale.
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