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Mardi 12 Mai 2015 - 19:13

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Le moins que l’on puisse dire dans ce moment très particulier où le Congo s’apprête à réformer ses institutions est que la communauté internationale ne parait guère nourrir d’inquiétudes sur la façon dont sera tournée cette page de notre Histoire moderne. Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter ce qu’en disent en public ou en privé les principaux acteurs de la scène mondiale, ceux-là même qui jouent un rôle majeur dans la gouvernance planétaire.

À aucun moment, contrairement à ce que l’on peut lire ici et là sur le web, qui est comme chacun sait le terrain privilégié des réseaux sociaux, on ne voit, on n’entend s’exprimer l’idée que le Congo s’engage sur la voie dangereuse d’une réforme portant atteinte aux règles fondamentales de la démocratie. Tout se passe, en vérité, comme si les observateurs privilégiés de la scène politique congolaise savaient par avance que l’État de droit, les principes de la bonne gouvernance, la préservation de la paix civile ne seront pas mis chez nous en question de façon directe ou indirecte.

S’il en va ainsi, alors même que la plus haute autorité de l’État évite toute prise  de position qui pourrait perturber le dialogue en cours, c’est sans aucun doute parce que Denis Sassou N’Guesso a prouvé, par ses actes aussi bien que par ses paroles, que jamais il ne mettra en péril le régime démocratique qui permit au Congo de se reconstruire après les guerres civiles de 1997 et 1998. Médiateur de la crise que traverse notre voisine et notre sœur la République Centrafricaine, il ne cesse de répéter que seul le respect des institutions permettra à celle-ci de faire taire les mauvais démons qui la travaillent encore aujourd’hui. Qui, dans ces conditions peut croire qu’il en viendrait à renier ses propres convictions ?

Laissons donc les opposants les plus radicaux clamer leur conviction que notre pays s’engage sur la voie du désordre institutionnel ; le jour viendra où ils se retrouveront, penauds, contraints de reconnaître leur mauvaise foi. Voyons, en revanche, le bénéfice que tirera le Congo, notre Congo, du bon comportement de ses dirigeants. Tout indique à présent qu’il pourrait être considérable en termes diplomatiques !

 

Les Dépêches de Brazzaville

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