Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
RentréeMercredi 28 Août 2019 - 20:27 Alors que se prépare, chez nous comme partout ailleurs, la rentrée des classes du cycle 2019-2020, il n’est pas inutile de rappeler l’enjeu majeur que constitue pour la nation la formation, l’éducation des nouvelles générations. D’elles dépend, en effet, pour une large, très large part, la capacité de notre pays à s’adapter aux réalités du temps présent comme des temps à venir. Et, par conséquent, à poursuivre, voire même à accélérer, la longue marche vers le développement qu’il a entrepris ces dernières décennies après avoir connu des moments difficiles. Si nous parvenons à ce que chaque enfant, chaque adolescent, chaque futur citoyen et citoyenne soit non seulement éduqué mais aussi préparé au rôle qu’il ou elle occupera demain dans la société, nous confèrerons à notre pays des atouts décisifs pour maîtriser l’avenir. Et cela commence, bien sûr, dès le plus jeune âge lorsque chacun d’eux apprend à parler, à écrire, à réfléchir, à acquérir les savoirs qui lui permettront de travailler, de gérer, d’enseigner à son tour tout en veillant à ce que ces activités futures contribuent au bien-être collectif sans lequel l’unité nationale n’existerait pas. Si nous évoquons ici et maintenant ces questions, c’est parce que, nous en sommes convaincus, l’éducation civique doit plus que jamais figurer en bonne place dans la formation des nouvelles générations. Quelque peu oublié, voire même mis à l’écart ces dernières années par le développement des nouvelles techniques de communication qui ont généré une forme d’égocentrisme proliférant sur les réseaux sociaux grâce aux téléphones portables, aux tablettes et autres smartphones, cet enseignement fondamental doit retrouver au plus vite la place qui lui revient naturellement dans la société moderne. De lui, en effet, dépend pour une large part l’unité de la nation qui garantira aux nouvelles générations qu’elles vivront à leur tour dans un univers propice à tous les progrès économiques et sociaux. S’il ne règlera pas tous les problèmes qui se poseront à ces mêmes générations dans le proche et lointain avenir, il préservera un sens du collectif sans lequel cette unité ne saurait être durable. En ayant subi les terribles conséquences il n’y a pas si longtemps, nous savons mieux que quiconque l’importance vitale de l’enjeu. A nous donc de faire en sorte que les nouvelles générations en soient elles aussi conscientes.
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |