Symbiose

Nos « Moins de dix-sept ans », les U-17, sont en Algérie pour se frotter à leurs homologues du continent dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations de football de la catégorie. Meilleurs troisièmes des combinaisons, ils vont poursuivre l’aventure après trois matchs au cours desquels ils ont pris la mesure des enjeux sportifs à ce niveau de la compétition.

Battus sur le fil, un but à zéro, lors de leur première sortie, le 30 avril, par un Sénégal de plus en plus performant dans toutes les versions, les Congolais se sont ensuite séparés un but partout face aux Somaliens, le 2 mai, avant de rater de justesse de prendre la deuxième place devant le pays hôte, pas tout à fait favori de leur au regard de son parcours.

En faisant jeu égal, un but partout, le 5 mai, face aux Fennecs, nos petits anges ont montré qu'ils ont de la ressource et peuvent aller loin. Jouant sans complexe comme on l'a vu, les jeunes Diables rouges sont prêts à défendre les couleurs nationales au plus haut niveau, à condition que les dirigeants sportifs, les techniciens et le gouvernement travaillent en symbiose pour remobiliser les énergies qui sommeillent en nos plus petits.

Dans la suite de la compétition, que la moisson récoltée en terre algérienne soit abondante ou non, les jeunes qui choisissent le sport comme un challenge pour la vie méritent d’être accompagnés. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication étant parvenus à faire de notre vaste monde un village global, beaucoup d’entre eux aspirent à devenir ces grandes stars du football aux pieds desquels tombent des supporters surexcités.

Il faut profiter du déclic qui se produit avec nos U-17 pour relancer les jeux de l’Office national du sport scolaire et universitaire-Onssu-, creuset à partir duquel, si l’on y injecte des moyens conséquents, de nombreuses disciplines sportives pourront reprendre vie et, avec elles, les installations dédiées à ces manifestations juvéniles qui se délabrent sous nos yeux.