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Tour de vis

Dimanche 7 Novembre 2021 - 11:31

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A Brazzaville, ces jours-ci, les Congolais ont repris le masque de protection contre la covid-19, même s’il y en a quelques-uns encore qui le disposent sous le menton, le tiennent en main ou encore le gardent dans leur poche. Désormais, les éléments de la police chargés d’observer le comportement des usagers de la route sont visibles. Il y avait bien longtemps qu’on ne les avait pas vus à l’œuvre comme du temps où l’on parlait de première, deuxième vague.

Ceci est certainement la preuve que les annonces du gouvernement sur la survenue de la troisième vague de covid-19 produisent leurs effets. Quand bien même les gens n’adhèrent pas encore tous à l’idée de se faire vacciner, les dispositions envisagées par les autorités à tous les niveaux sont telles qu’il pourrait être difficile aux non-vaccinés d’avoir accès à certains services publics dans les semaines et les mois à venir. A moins que la courbe des contaminations baisse drastiquement pour permettre l’assouplissement des mesures barrières renforcées.

Dans certaines administrations publiques, notamment, la présentation du bulletin indiquant que l’on a été vacciné est dorénavant exigé pour les employés et les usagers. En même temps se mettent en place des mécanismes pour déceler d’éventuels resquilleurs tentés de copier la fiche appartenant à autrui. Il est vrai que partout où elles ont été renforcées, les mesures anticovid-19 ont créé des tensions en ce qu’elles empêchent aux uns et aux autres de vivre plus librement.

Ailleurs, dans les pays où les pertes en vies humaines dues à cette pandémie s’expriment en centaines de milliers, en dépit des polémiques toujours vives sur l’opportunité des vaccins homologués, le salut est envisagé à travers l’observation des mesures barrières, la quarantaine, le confinement, le vaccin. La rigueur qui s’ensuit est aussi le moyen par lequel les citoyens recouvrent petit à petit une vie quasiment normale.

Au Congo, pour la première fois depuis l’application de ces mesures, les bus du transport public sont soumis au protocole de limitation des clients à bord longtemps réservé aux autocars privés. Pour qu’il soit compris de tous, ce tour de vis doit faire de la place à une intensification de la communication sur l’utilité pour chacun de préférer le vaccin au fétichisme de la négation. Bien entendu, le souhait pour tous est que la vie reprenne ses droits dans toute sa plénitude et le plus vite possible.

Les Dépêches de Brazzaville

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