Transport urbain : des Tricycles motorisés soulagent les petits commerçants

Samedi 10 Septembre 2016 - 15:00

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Depuis quelques temps, les petits commerçants à Brazzaville ont opté pour faire transporter leurs marchandises par les tricycles motorisés de marque asiatique Kavaki Motor, au détriment des pousse-pousse.

Intéressées de savoir comment sont organisés les teneurs de ce nouveau corps de métier, Les Dépêches de Brazzaville ont abordé les conducteurs de ces tricycles, au marché Maty à Texaco, dans l’arrondissement 5 Ouenzé.

« Je conduis ce vélo depuis quatre mois pour le compte d’un particulier. Je lui verse 10.000 frs en fin de journée. Il ne me paie pas à la fin du mois. Je me bats à trouver mon salaire tout seul, et j’y parviens. Car, il m’arrive de totaliser l’argent du propriétaire en une seule course. Le reste que j’empoche jusqu’à 18h me reviens », a confié Aimé, un conducteur de Kavaki Motor.

« Au fait, tout dépend de la façon dont vous vous êtes entendus avec votre patron. Moi, je verse15000 frs en fin de journée et, il me paie chaque fin du mois », a renchéri Patrick, un autre conducteur abordé sur la même question.

Notons que les prix de la course, fixés en fonction de la distance et non du nombre des colis coûte 1000 frs pour ceux des destinations telles que Plateaux, Lycée, marché Talangaï. Quant à ceux qui desservent Bacongo, Petit-chose, Ngamakosso et la Cité des 17, le coût du transport est fixé à 1500 frs.

« Depuis que les Kavaki sont arrivés, je n’emprunte plus les pousse-pousse pour transporter mes sacs de foufou. Je préfère ce vélo moteur qui transporte non seulement ma marchandise mais moi-même y compris. Je gagne beaucoup en temps », a témoigné une utilisatrice très ravie.

De leurs côtés, les pousse pousseurs s’alarment à cause du baisse d’activités qu’ils observent depuis l’arrivée de ces vélo-motorisés qui ont tant soit peu révolutionné ce secteur de transport, … « Les marchandises que je transporte ces derniers temps, appartiennent à une catégorie de clientes qui me sont restées fidèles. », a-t-il regretté.

Signalons qu’en dehors des commerçants, les Brazzavillois commencent à utiliser les Kavaki pour effectuer leur déménagement.

Les conducteurs de ces motos ne sont pas encore organisés en syndicat. Certains que nous avons abordés dénoncent déjà le harcèlement des agents de la police routière, notamment en ce qui concerne le port du casque de sécurité.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

un conducteur de kavaki en pleine course

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