Opinion
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- Analyse - Xinhua
Un instant…Mercredi 17 Février 2016 - 13:14 Revenons un instant sur l’organisation du scrutin du 20 mars pour dire qu’au-delà de la préparation matérielle de ce premier tour qui, bien sûr, devra être irréprochable si l’on veut déjouer les manœuvres de désinformation en préparation, ce qui parait aujourd’hui le plus important est de continuer à mobiliser l’électorat autour de cette grande échéance. Cela ne peut se faire que si du haut en bas de la société congolaise les enjeux du scrutin sont clairement exposés, le mécanisme du vote soigneusement détaillé, les contrôles destinés à en assurer la régularité présentés de façon précise au public. Au-delà du débat politique qui s’engage et qui, contrairement à ce que l’on avait espéré un instant, s’annonce agité en raison du durcissement des postures de l’opposition « radicale », l’enjeu principal du premier tour de l’élection présidentielle est la mobilisation des citoyens le jour venu. Quels que soient, en effet, les arguments brandis par celles et ceux qui veulent aujourd’hui boycotter le scrutin ils ne tiendront pas la route dès lors que les électeurs se presseront dans les bureaux de vote, démontrant ainsi à la face du monde que les citoyens ont bien saisi l’importance de cette échéance pour l’avenir du Congo. Cette bataille, soyons en convaincus, ne peut être gagnée que sur le terrain, c’est-à-dire au plus près des Congolais : d’une part en organisant des débats publics et contradictoires dans les dix départements que compte notre pays, d’autre part en affinant les dispositifs administratifs qui garantiront la prise en compte de chacun des bulletins déposés dans l’urne, enfin en veillant à ce que tous les électeurs et toutes les électrices puissent voter le jour venu où qu’ils vivent, y compris dans les régions les plus reculées du territoire, dans la paix, la sécurité, la liberté. Au-delà donc des partis politiques c’est bien la société civile tout entière qui doit maintenant s’impliquer dans le processus électoral. Et c’est précisément le pari que les autorités de notre pays, mais aussi tous ceux et toutes celles qui se sont prononcés en faveur de la Nouvelle République il y a quatre mois doivent maintenant relever. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |