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Boostons le tourisme !

Mardi 19 Avril 2022 - 13:30

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Cette invite  démontre que les sites touristiques du pays ne sont pas vraiment connus du grand public et des étrangers qui le visitent. Le tourisme, on le sait bien, organise  des activités en proposant des loisirs à travers des sites pour attirer la curiosité des visiteurs et avoir la rentabilité. Cependant, au niveau de nos aéroports, ports et routes nationales, il manque de grandes affiches qui montreraient bien les différents sites touristiques que le pays possède. Vu le nombre important d’étrangers qui visitaient le Congo avant la pandémie du coronavirus, les sites touristiques devraient de plus en plus les attirer. De la Likouala au nord du pays jusqu’au Kouilou et Pointe-Noire au sud, le Congo regorge de nombreux sites touristiques qui devraient susciter la curiosité des visiteurs.

Ces sites participeraient à l’élargissement de l’assiette fiscale et à la visibilité du pays en attirant des investisseurs. Hormis des  réserves « florales et zoologiques » voire halieutiques, tels que les parcs de Nouabalé-Ndoki, d’Odzala Kokoua, la Baie de Loango et autres, de nombreux endroits touristiques du pays sont méconnus. A titre d’exemples,  la route des esclaves à Loango, les chutes de la Loufoulakari et le Trou de Nguela au Pool, le lac bleu au Niari, le Symbole de l’équateur à Makoua sont des endroits touristiques qui devraient être attrayants pour tous ceux qui arrivent la première fois au Congo. Mais aucune indication ne montre ces endroits au niveau des aéroports Antonio-Agostinho-Neto et Maya-Maya, du Port autonome de Pointe-Noire ou sur les routes nationales. D’autres espaces tels que les jets d’eau d’une hauteur de 10 à 15 mètres sur les rivières Niari et Likouala-Mossaka ne sont pas connus du tout.

Ainsi,des dépliants et autres supports documentaires des sites touristiques devraient être distribués gratuitement à l’entrée du pays. Et la nécessité d’avoir de grandes et larges enseignes des sites touristiques au niveau des portes d’entrée au pays et sur les voies de communication devient une urgence. Et comme certains endroits sont méconnus et enfouis dans la nature, il est important d’associer à ce travail de recensement de tous ces sites des géographes et des historiens pour arriver à en sortir des enseignes qui attireraient des visiteurs qui arrivent au Congo.

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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