Art-Culture-Média

Dana Endundo est la fondatrice et directrice de Pavillon 54, une plateforme numérique unique et une communauté autour de l'art moderne et contemporain d'Afrique et de sa diaspora. Dans cet entretien accordé au Courrier de Kinshasa, elle estime notamment que la République démocratique du Congo (RDC) est considérée par certains dont elle comme le candidat favori pour être la prochaine grande plaque tournante pour l'art sur le continent.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K) : Pouvons-nous connaître le parcours académique et professionnel de Dana Endundo ?
Dana Endundo (D.E) : Après une licence en sciences économiques à l’Université Libre de Bruxelles? en Belgique, j’ai commencé ma carrière dans les services financiers. D’abord à la Citibank, à Kinshasa et, ensuite, à la Bank of New York Mellon à Bruxelles. Cependant, ayant toujours voulu mener une carrière ... Lire la suite
Au nombre des vingt-deux pays d’Afrique francophone subsaharienne éligibles au Fonds pour la jeune création francophone 2022 figure le Congo. Jusqu'au 31 mars, les cinéastes nationaux peuvent postuler en vue de bénéficier d’un appui pour leurs projets cinématographiques en développement.
Lancé en 2017 par une pléthore de partenaires internationaux et géré au Burkina Faso par le collectif « Génération films », le Fonds pour la jeune création francophone est une initiative qui vise à accompagner l’émergence de jeunes auteurs et à soutenir les écritures et dramaturgies propres aux pays d’Afrique francophone subsaharienne, de l’Océan indien, et de Haïti.
Le présent appel à candidatures se destine aux auteurs de films en développement, qui peuvent être des œuvres envisagées pour le marché local comme le cinéma, les séries, les contenus web ou le ... Lire la suite
Les élèves du primaire, du collège et du lycée des différents établissements scolaires privés de Brazzaville concourent au Festival national d’épellation des mots français qui se tient du 16 février au 5 mars, à Brazzaville.
La cérémonie d’ouverture du Fenemof a eu lieu le 15 février, à Brazzaville. Le Fenemof est une compétition qui envisage de renforcer les compétences des jeunes scolarisés de la ville capitale en orthographe française. Il est à sa sixième édition et a pour objectif de promouvoir l'usage de l'orthographe française en milieu scolaire.
Cette édition se déroulera en trois phases : la phase préliminaire qui commence du 16 au 18 février ; la demi-finale du 23 au 25 février et enfin la finale du 2 au 5mars. Ces étapes se derouleront le matin et l'après midi.
Le Fenemof devient au fil des années l’un des rendez-vous ... Lire la suite
La cérémonie de reconnaissance et de décoration du colonel Aline Olga Lonzaniabeka des Forces armées congolaises (FAC) par l’ONG MB production, pour ses efforts socio-professionnels et intellectuels, a eu lieu en fin de semaine dernière à Brazzaville, dans la salle des conférences de l’auditorium du ministère des Affaires étrangères.
L’organisation internationale culturelle, sociale, éducative, sportive et du développement « MB Production », qui a pour mission de primer l’excellence, a reconnu et décoré le colonel Aline Olga Lonzaniabeka pour ses actions sur les plans social, professionnel et intellectuel (littéraire), en présence des ministres de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Aphabétisation, Jean-Luc Mouthou ; des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa et de l’Économie ... Lire la suite
Organisée par J.K.L Production en partenariat avec Saga des Stars, la Saga Award a récompensé, le 14 février à Dolisie, les artistes talentueux de cette ville évoluant dans différentes catégories : musique, comédie, mode, mécénat.
La première édition de Saga Award a réuni les artistes, fans et mélomanes de musique, comédie et bien d’autres disciplines. Au total, treize trophées ont été décernés tour à tour aux artistes qui se sont démarqués. H lover a été sacré ‘‘Meilleur arrangeur son’’, Rodman concert ‘‘Meilleur réalisateur des clips’’, Sabatia ‘‘Meilleur mécène’’.
Par ailleurs, le prix du meilleur comédien est revenu à Virus, alors que DJ pin a été désigné ‘‘Révélation de l’année’’ et MG musical ‘‘Meilleur groupe urbain’’. L’orchestre Dolisiana a remporté le trophée du meilleur clip et meilleur ... Lire la suite
Du fait que le 14 février, dans de nombreux pays, renvoie à la fête des amoureux, la slameuse congolaise, Mwassi Moyindo, a choisi de rendre disponible en cette date son troisième single "Luzolo" (amour) sur différentes plateformes de téléchargement. Entretien autour de ce nouvel opus, hommage à Franklin Boukaka et fruit d’une autoproduction.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Parlez-nous de la génèse de "Luzolo".
Mwassi Moyindo (M.M.) : "Luzolo" c’est un morceau qui existe depuis un peu plus d’une année. J’écrivais le texte de la chanson assez spontanément et sans savoir qu’il fera partie de ma discographie. Au fil du temps, je l’appréciais positivement que je me suis dit qu’il faut que je le partage avec les amoureux du slam.
L.D.B. : Pourquoi la mention « Hommage à Franklin Boukaka » accompagne-t-elle la diffusion du single sur ... Lire la suite
Le spectacle dénommé “Äkä free voices of forest” (France – Congo) bouclant la tournée euro-congolaise du groupe Ndima, le 12 février dernier à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, a été une rencontre inédite entre l’univers musical des Aka, largement reconnu grâce à leurs chants traditionnels autochtones, et celui d’artistes de l’ouest de la France, à l’imaginaire florissant et rompus à l’improvisation.
Le spectacle a été donné par le groupe Ndima (peuple Aka de la République du Congo) avec des artistes comme Angélique Manongo, Emile Koule, Nadège Ndzala (au chant), Gaston Motambo, Michel Kossi (au tambours, arc musical, et chant), sous la direction artistique de Sorel Eta. Ils étaient accompagnés des artistes venus de France, à l’instar de Leïla Martial (voix, composition), Rémi Leclerc (body-percussionniste, clavier et ... Lire la suite

''Face to face'' est l’exposition de la photographe congolaise Pamela Tulizo proposée du 21 janvier au 13 mars au studio de la Maison européenne de la photographie.
La lauréate en 2020 du Prix Dior de la photographie, dont assurément le nom n’évoque pas encore une des vedettes connues de la photo, commence pourtant à se faire connaître et pourrait bien, prochainement, se voir ajoutée à leur liste.
Née en 1994 à Bukavu, en République démocratique du Congo, la jeune photographe a fait parler d’elle en 2020, en remportant le Prix Dior de la photographie et des arts visuels pour Jeunes talents.
Avec sa série ''Double identité '', exposée à la Maison européenne de la Photographie (MEP), l’artiste cherche à illustrer l’histoire de son pays, et en particulier de la ville de Goma, dans la région du Nord-Kivu, où elle a grandi.
Par son reportage, elle donne ... Lire la suite
Le week-end dernier a été marqué par une triple activité liée aux questions autochtones, à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville.
Tout a commencé par une table ronde portant sur le thème « Paroles autochtones », dans le hall de l’IFC. Animée par Romain Duda, elle a connu la participation des responsables d’associations et membres de la société civile, des représentants des autochtones (Bayaka, Batwa, Babongo) afin de discuter de l’état des droits autochtones au Congo, de présenter leur point de vue sur des situations qui sont au cœur de leur quotidien : droits humains et discriminations, accès à la santé et à l’école, changements sociaux, environnementaux et climatiques. Un véritable plaidoyer.
Pour les panelistes, la situation des peuples autochtones est identique. « On retrouve les mêmes formes de stigmatisation, de ... Lire la suite
En sept chapitres, l’auteur écrit "Les promesses incomprises de Dieu", livre paru aux Editions Berkiab, préfacé par Marie-Léontine Tsibinda, en se référant sans cesse à une recommandation divine dictée par le Saint Esprit et propose, à sa manière, de décoder, dans la bible pour les chrétiens, les promesses de Dieu.
Tout aussi rigoureux que facile d’accès, l’ouvrage du Congolais Merveille Nkouma revisite les grandes questions théologiques à propos des promesses de Dieu en montrant comment « plusieurs vies ont été gâchées pour avoir mal compris les promesses de Dieu ». Il explique que « la plupart des chrétiens pensent que Dieu s’adresse à eux dans tous les versets cités dans la Bible alors qu’il y a, par exemple, des déclarations personnelles des auteurs de ces livres ». Il prend l’exemple du Psaume 23.1 "L'Éternel est mon berger : je ne ... Lire la suite