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À quelques jours de la COP26 à Glasgow, en Ecosse, l'auteur congolais alerte l'opinion, dans son nouvel ouvrage paru chez L’Harmattan, sur la nécessité de la préservation du deuxième poumon vert de la planète.
Dans "Le Bassin du Congo. Monde sans lui, monde sans vie" paru le 13 octobre, Michel Innocent Peya pousse son imagination jusqu’à dresser le portrait-robot d'un univers dénué du deuxième poumon mondial après l'Amazonie, constitué actuellement de forêts, d'eau, de tourbières, de grandes réserves de carbone et d'une riche biodiversité.
Pourtant, ces trésors sont malheureusement menacés par, d'un côté, les intérêts mercantiles des réseaux mafieux avides d'enrichissement et, de l'autre, par la mauvaise gestion des institutions et des puissances, qui occasionne des zones d'incertitudes qui échappent au contrôle des pouvoirs autochtones endogènes.
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L’événement est célébré ce 22 octobre jusqu'à demain, au conservatoire de Bobigny en France, à travers des spectacles de musique, ballet, théâtre, contes et danse organisés par l’association Kabou et le conservatoire Jean Wiener de Bobigny. L’icône de la musique traditionnelle congolaise, Michel Rapha, et le Ballet Théâtre Lemba ne seront pas seuls sur scène, plusieurs autres artistes congolais et africains seront aussi de la partie.
40 ans de carrière, 40 ans de péripéties, 40 ans d’expérience, cela se fête mais pas seuls. Michel Rapha et le Ballet théâtre Lemba, l’association Kabou et le conservatoire Jean Wiener de Bobigny, qui organisent l’événement, ont voulu associer d’autres artistes à cet anniversaire qui s’annonce comme une fête de la musique africaine. Il s’agit, entre autres, de Jackson Babingui, le Groupe Elima de Me Nono, Dr ... Lire la suite
Après une année d’absence sur le marché du disque, Grâce et Gloire Balossa, plus connus sous le pseudonyme des Sozzy Mapassa, viennent de mettre sur le marché du disque un single intitulé “Prophète”.
Le single est l’un des morceaux du prochain album de onze titres de Grâce et Gloire Balossa, intitulé « Immense », dans lequel ils ont essayé de mélanger plusieurs sonorités musicales. Véritable Afro pop, la chanson “Prophète” est une interpellation faite par les Sozzy Mapassa à la société suite au comportement néfaste des faux prophètes dans tous les sens. Cette chanson est disponible déjà sur You Tube, Amazone, bref sur toutes les plateformes légales de téléchargement. Elle est accompagnée d’un clip tourné avec quelques acteurs de cinéma du Congo Brazzaville.
« Nous sommes à deux dans ce titre et sommes aussi à l’origine de ... Lire la suite
De 1960 à 1963, l’orchestre Bantous enregistrera des départs et des arrivées. Dans la foulée, retenons la défection de Nganga Edo et Daniel Loubelo de la lune qui réintégrèrent l’Ok Jazz à Léopoldville, le départ de Dicky Baroza et Mambo Jacques (dit Dinos) pour le Cercul Jazz, et le retour de papa Noël et Bukasa Jojo à Léopoldville.
Suite aux différents départs, Essous Jean Serge, animé d’un sentiment d’amertume et de déception, fustigea le comportement de ses anciens compagnons qui venaient de quitter l'orchestre. Dans sa chanson intitulée ‘’Lolaka lua boso’’, il évoque ce départ avec des mots pleins de sens : « Baninga balandi nde bomengo, ngaï se molema ! Baninga ba kimi na Lipopo (Lipopo diminutif de Léopoldville), ngaï se na Béa ! (Béa diminutif de Brazzaville). En Français, "les amis nous ont faussé compagnie et sont allés à la ... Lire la suite
Roxy Tshimpaka a largement influencé la musique congolaise des années 1970-1980. Soliste incroyable, mélodiste à sensation, il continue encore d'inspirer aujourd’hui des grands noms et guitaristes en herbe. Il est auteur de plusieurs chansons dont « Po nini eza pasi ».
Paru en 1987 sous les auspices du label « Eprodis » qui avait son siège au no1 de l’avenue Masimanimba, dans la commune de Kasa Vubu à Kinshasa, le disque 33 tours référencé BBT. 07-619 avait fini par séduire les mélomanes congolais par rapport au mérite des quatre titres qui le constituaient, à savoir « Po nini eza pasi » de Roxy Tshimpaka, « Abengi ngai dépassé » de Djo Mali sur la face A et « Mauvais souvenir » de Carlito Lassa, « Zikondo » de Debaba sur la face B. Sur la pochette du disque, de couleur rose, Roxy Tshimpaka et Ben Nyambo sont représentés en tête ... Lire la suite
Ecrivain en herbe, Alvie Mouzita a été finaliste du Prix Tsemou 2021 avec son manuscrit "Chants pour une fleur" qui lui a permis d'être lauréat du prix Pabloemma du Congo Brazzaville. Il en parle amplement dans cet entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Vous êtes cette année le récipiendaire du prix littéraire Paloemma, quelles sont vos impressions ?
Alvie Mouzita (A.M.) : C’était une vive émotion lorsque j’ai appris cette nouvelle. De nos jours, être lauréat d’un prix littéraire est devenu, sans doute, une clé pour ouvrir le château dont les convives sont les lecteurs. Ainsi, recevoir un tel prix qui favorise une publication de surcroit m’a paru une véritable aubaine.
L.D.B.C. : Pouvez-vous nous parler de ce prix ?
A.M. : Le prix Pabloemma est un prix littéraire, organisé par l’écrivain camerounais Emmanuel Ngon, qui se déroule ... Lire la suite
L’artiste peintre Roger Ikouba a révélé, récemment à Pointe-Noire, sa volonté de marquer d’une empreinte la vie artistique congolaise par la créativité et l’innovation.
Roger Ikouba a fait sa déclaration au cours d’une interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville. A cette occasion, il a fait savoir qu’il existait un lien étroit entre l’art et la vie. Selon lui, il est impossible de se passer de l’art dans notre existence. « La vie, c’est l’art », a-t-il argumenté.
« Je ne peux pas comprendre que l'art congolais ne soit apprécié que par les expatriés. Je me demande si une idée précise le nombre de tableaux qui sort de notre pays par année. Je souhaite que tous essayent d'aimer le Congo », a-t-il déploré.
Exprimant ses sentiments, Roger Ikouba s’estime heureux du fait que la ville océane dispose de quelques infrastructures ... Lire la suite
Le 25 septembre 1884, dans une lettre de véritable géomètre scrutateur à un membre de sa famille, à Rome (Italie), Jacques de Brazza, frère cadet de l’explorateur franco-italien Pierre Savorgan de Brazza, membre de l’équipe des pionniers explorateurs dont le polytechnicien Albert Dolisie, l’architecte Albert Westroffer, l’ingénieur Lanegrie, récemment débarqués au Congo, dépeint d’une plume enlevée et emphatique la splendeur de Brazzaville.
« Je vais maintenant te parler un peu de Brazzaville, la grande ville qui porte notre nom. Brazzaville est placée sur une belle colline au bord du Stanley-Pool, à environ trente mètres du niveau de l’eau. La position est magnifique et le Congo se présente non pas comme un fleuve, mais comme la nue vue de l’intérieur d’un estuaire. Le ciel se confond avec les eaux en une seule teinte d’un bleu céleste et ... Lire la suite
La France accueille à nouveau les musiciens du groupe de chants et danses réunissant les artistes autochtones Aka, sous la direction de l’ethnologue congolais Sorel Eta.
Après les restrictions dictées par les contraintes sanitaires, l'époque est à la résurrection de ce qui, musicalement, avait contraint le groupe de musique autochtone Ndima à ne pas sortir du village Kombola, dans la Likouala, à l'extrême nord du Congo.
Pour sa première tournée, une programmation permettra à Angélique Manongo, Émile Koule, Nadège Ndzabole, Gaston Motambo, Michel Kossi et à leur manager, Sorel Eta, de contribuer à la valorisation de leur culture avec des thèmes en filigrane, les notions de survie dans la forêt, la navigation forestière, les grandes techniques de chasse, la pharmacopée, ou l’ethnobotanique.
À travers un répertoire diversifié, lors de cette rencontre entre ... Lire la suite

La « Légende » ne fera pas l’exception, tout comme cela a été le cas pour Werrason le mois dernier à peine. Elle voit son show prévu dans un mois, le 27 novembre, finalement annulé alors qu’il avait été reporté de février à novembre. Pour cette fois, c’est cuit, la salle a annoncé le remboursement des billets à partir de ce 22 octobre.
La raison invoquée par Défense Arena pour l'annulation du concert de Grand Mopao n’est pas de nature à apaiser les Koffiphiles et les Koffiettes, ses fans inconditionnels. Dire que « toutes les conditions ne sont pas réunies pour accueillir les plus grandes stars de la musique africaine et internationale et offrir un show à la hauteur des attentes de Koffi Olomide pour son public » ne réjouit juste pas. Le communiqué diffusé le 20 octobre sur le site de la salle cause émoi et colère. Pour plusieurs, en dépit de son ... Lire la suite